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(XIIe siècle) Du latin populaire rupta issu de rumpere (« briser ») : le français dit « marcher dans les brisées de quelqu’un », on dit aussi « être rompu aux affaires » dans un sens peu différent de « avoir de la route, de l’expérience ». « Déroute » est issu du sens de « route » en ancien français : « défaite », aussi dans la ligne de la rupture latine.
D’autres penchent vers une étymologie celte et préromaine et rapprochent le mot de rod (« trace » en écossais), ronden en breton ou rodh en irlandais (tous deux : « chemin »).
À l’encontre des autres routes d’Europe, celles du Royaume-Uni n’avaient jamais été soumises à aucun essai organisé de redressement et d’aplanissement, et c’est à cela sans doute qu’il faut attribuer leur caractère pittoresque.— (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 47 de l’édition de 1921)
Dans l’intérieur, qui paraissait impraticable, des routes se sont miraculeusement ouvertes, parcourues aussitôt par des automobiles.— (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
On déserte surtout les endroits inaccessibles Il faut donc s’attacher à les rendre d’un abord plus facile en multipliant partout, entre les villages et les hameaux, les petites routes.— (Ludovic Naudeau, La France se regarde : Le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
La vieille route est une fondrière que sauf le « piéton », porteur de la gazette ou de lettres, nul étranger n’emprunte plus…— (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
Ainsi sur les 93 kilomètres de route nationale, seuls les 23 de la récente RN3 sont en excellent état ; les autres ne sont maintenus dans un état circulable qu’au prix d’un entretien lourd et dispendieux.— (Guy Fontaine, Mayotte, Karthala Éditions, 1995, page 156)
Moins connu et peut-être plus intéressant encore : en raison du peu de frottement généré par le contact fer contre fer, le rail nécessite six fois moins d’énergie pour véhiculer un même chargement que la route.— (Eric Béziat, Le transport de fret par le train se réveille doucement, Le Monde. Mis en ligne le 1er mai 2022)
Christophe Colomb, on le sait, lorsqu’il aborda en Amérique, crut avoir atteint les Indes par une nouvelle route maritime et nomma en conséquence « Indiens » les premiers habitants qu’il rencontra.— (René Thévenin et Paul Coze, Mœurs et Histoire des Indiens Peaux-Rouges, Payot, 1929, 2e édition, page 13)
Voici Moosch, où notre guide se trompe de chemin pour la première fois et nous met sur la route du ballon de Guebwiller.— (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
Un magnifique paquebot danois, le « Oscar II », couvert de monde, nous rattrapa et changea de route pour passer à proximité de Rockall.— (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
Au-dessus de ma couchette est une boussole à carte renversée et, lorsque mon navire se gouverne lui-même et que je me repose, je n’ai qu’à ouvrir les yeux pour savoir la route qu’il suit.— (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil ; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
À 11 heures, nous devons descendre au ras de la mer ; une masse nuageuse nous barre la route ; elle est beaucoup trop élevée pour être survolée.— (Jean Mermoz, Mes vols, Flammarion, 1937, page 85)
Nous suivons toujours la route qui nous avait menés à Sokhrat Ed-Djeja, il y a près d’un mois.— (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 120)
La route de tel lieu à tel autre est bonne, mauvaise, dangereuse, peu sûre, etc. : Se dit en parlant de l’état bon ou mauvais d’une route, des dangers qu’on peut y courir.
(Marine)Faire fausse route : Se détourner de la route qu’on avait prise et en prendre une différente, pour se dérober à la poursuite d’un ennemi. S’écarter de son droit chemin sans le vouloir, se fourvoyer. Se tromper dans quelque affaire, employer des moyens contraires à la fin qu’on se propose.
Il y a quinze jours qu’ils sont en route, qu’ils se sont mis en route.
Allons, en route !
Il est resté en route.
Brissaud avait une intelligence merveilleuse, beaucoup de cœur, de l’ironie, et il dégageait une sympathie chaude. Cependant, il est demeuré en route, médicalement parlant, et il n’a pas joué le rôle prépondérant que tout semblait lui promettre.— (Léon Daudet, Souvenirs littéraires – Devant la douleur, Grasset, 1915, réédition Le Livre de Poche, page 117)
Reposons-nous, on a encore de la route à faire.
Nous avons fait route ensemble.
Interrompre sa route.
Reprendre sa route.
Indemnité de route : Somme allouée à un soldat qui a un voyage à faire.
Chanson de route : Chanson que l’on chante en cheminant, en marchant.
Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage
↑Marc Brysbaert, Emmanuel Keuleers, Paweł Mandera et Michael Stevens, Woordenkennis van Nederlanders en Vlamingen anno 2013: Resultaten van het Groot Nationaal Onderzoek Taal, Université de Gand, 15 décembre 2013, 1266 p. →