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Il n’y a ou il n’est si bonne compagnie qui ne se sépare ou ne se quitte : (Proverbial), souvent (Ironique) Pour faire comprendre, à une ou des personnes qu’on quitte, qu’on n’est pas fâché de s’en séparer.
Un jeune paysan marchait devant, touchant alternativement de son aiguillon les cornes des bœufs. Sans modifier le pas, il ôta son béret. – Bonjour, Isabeline, dit-il, et la compagnie.— (Pierre Benoit, Mademoiselle de la Ferté, Albin Michel, 1923, réédition Cercle du Bibliophile, page 31)
C’était la première fois dans sa vie que Zaheira avait ajouté foi à des prédiction de ce genre. La compagnie des femmes du village, depuis son mariage, l’avait peu à peu inclinée vers ces superstitions.— (Out-el-Kouloub, « Zaheira », dans Trois contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
Monsieur de C. aime à répéter l’irrévérencieux dicton : « Princes russes et marquis italiens sont de petite compagnie. »— (Marguerite Yourcenar, Souvenirs pieux, 1974, collection Folio, page 352)
Introduire quelqu’un dans une compagnie.
La bonne compagnie, ensemble des personnes distinguées par leur éducation, leur politesse, leur bonton.
Sa maison est le rendez-vous de la bonne compagnie.
Il a le ton de la bonne compagnie.
Être de bonne compagnie, avoir un bon ton, de bonnes manières.
Et voilà pourquoi la bonne compagnie, en France, est arrivée à une époque de décadence. Nous sommes arrivés au siècle de Sénèque et n’osons plus agir et parler comme du temps de madame de Sévigné et du grand Condé.— (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
La mauvaise compagnie.
On le citait partout et en toutes occasions, soit qu’il galopât son cob irlandais, le matin au Bois soit qu’il apparût, le soir, dans une avant-scène de théâtre, en compagnie d’une jolie fille.— (Octave Mirbeau, Contes cruels : Gavinard)
Il sortit en compagnie d’un tel.
Tenir, faire compagnie à quelqu’un.
Il serait bien aise de jouir un moment de votre compagnie.
La tête en l’air, qui suit à Oxford quelques cours de botanique, se prépare à devenir pasteur quand une chance imprévue s’offre à elle : on lui propose de partir, au titre d’homme de compagnie du capitaine Robert Fitz-Roy, âgé de vingt-six ans et au caractère difficile, pour un très long voyage d’étude.— (Jean d’Ormesson, C’est une chose étrange à la fin que le monde, 2010)
Être bête de compagnie, aimer la société et se laisserfacilementmener où les autres veulent.
Il fera ce que vous voudrez, il est bête de compagnie.
Chose ou animal qui peut distraire quelqu’un dans la solitude, l’empêcher de se sentir seul.
Son chien, son oiseau est pour elle une compagnie.
Le feu lui tient compagnie.
Les livres lui tiennent compagnie.
(Chasse) Troupe, bande.
Une compagnie de perdreaux, de faisandeaux.
La femme, les enfants couraient comme un vol de perdreaux, se posaient haletants derrière un buisson. Et parfois le tireur s’acharnait sur cette compagnie.— (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 277)
Ils ne prirent par leur vol, comme si ma présence désarmée n'exigeait pas les grands moyens. Alors, je ramassai des pierres et je les lançai devant moi : un bruit énorme, pareil à celui d'une benne de tôle qui vide un chargement de pierres, me terrorisa ; pendant une seconde, j'attendis l'apparition d'un monstre, puis je compris que c'était l'essor de la compagnie, qui fila vers la barre, et plongea dans le vallon.— (Marcel Pagnol, La gloire de mon père, 1957, collection Le Livre de Poche, page 303)
Bêtes de compagnie : Jeunes sangliers qui vont par troupes.
Ce sanglier a quitté les compagnies : Il commence à aller seul.
De grands embarras financiers avaient conduit le gouvernement à signer avec des compagnies de chemin de fer des conventions que les radicaux avaient dénoncées comme étant des actes de brigandage.— (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chap. VI, La Moralité de la violence, 1908, page 281)
Peu de temps après, mon père entre au service de la Compagnie de l’Ouest. Il reçoit mission de construire le chemin de fer du Mans à Angers.— (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
L’anarchisme s’est surtout manifesté par des grèves dures, conduites dans les secteurs les plus sensibles de l’économie d’exportation : bananeraies de Colombie, compagnies pétrolières du Mexique.— (Pierre Vayssière, Les Révolutions d’Amérique latine, Éditions du Seuil, 1991, page 105)
Untel et compagnie, Untel et ses associés.
Cette maison de commerce, de banque est sous la raison Gauthier, Lefèvre et compagnie.
Longue marche dans le brouillard. Le régiment tousse, moins la compagnie du lieutenant Viard, où la toux est punie et où les soldats se rattrapent sur l’éternuement.— (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
Nous errons tristement dans les rues quand nous avisons une compagnie de la Wehrmacht en train de popoter à la roulante sur la place du village.— (Louis Boyé, Un jour, le grand bateau viendra : Chronique de la résistance, L’Harmattan, Paris, 1996, page 359)
Et dans ce moment même, sans qu’on sût comment et pourquoi, ce peuple qui s’élançait sur les compagnies se mit à reculer…— (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
Le plan de Gage est simple : lever cinq compagnies de 60 hommes chacune — (Jacques Lacoursière, Histoire populaire du Québec, vol. 1, « Des origines à 1791 », 2013, page 522)
Grandes compagnies : Bandes qui s’étaient formées au XIVe siècle, pendant les guerres entre l’Angleterre et la France, et qui ravagèrent longtemps ce dernier pays.
↑Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage
« compagnie » dans Nicoline van der Sijs, Chronologisch woordenboek. De ouderdom en herkomst van onze woorden en betekenissen, dbnl.org, Amsterdam, Anvers, 2002, ISBN978-902042045-6
↑Marc Brysbaert, Emmanuel Keuleers, Paweł Mandera et Michael Stevens, Woordenkennis van Nederlanders en Vlamingen anno 2013: Resultaten van het Groot Nationaal Onderzoek Taal, Université de Gand, 15 décembre 2013, 1266 p. →
Jean-Claude Raymond, La langue de Rabelais et le parler du sud de la Touraine et du Loudunais : À la Croisée de l'Anjou, de la Touraine et du Poitou, 2008 →