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se prendre \sə pʁɑ̃dʁ\ pronominal 3e groupe (voir la conjugaison)
Elle s’est pris la porte en pleine tronche.
Une photo de qualité se prend avec un appareil de qualité.
Justement, Henri s’était pris pour la beauté blonde d’Ève, alors éclatante, d’une violente passion.— (Émile Zola, Paris, 1897)
Il y eut des matins grisâtres où je jugeais dérisoire de disserter sur la vie affective devant quarante lycéens qui vraisemblablement s’en foutaient ; les jours où il faisait beau, je me prenais à ce que je disais, et je croyais saisir dans certains yeux des lueurs d’intelligence.— (Simone de Beauvoir, Mémoires d’une jeune fille rangée, 1958, réédition Le Livre de Poche, page 417)
Honecker s’est pris de sympathie pour ce gaillard à rouflaquettes qui portait beau le col pelle à tarte.— (Olivier Guez et Jean-Marc Gonin, La Chute du Mur, Le Livre de Poche, 2011, ISBN 978-2-253-13467-1)
« Voyez-vous ! me dit-il, voilà le cerveau qui se prend, c’est la fin. »— (Alfred de Vigny, Servitude et grandeur militaires, 1835)
« Vous travaillez trop bien ! lui disait Jeanne, naïvement émerveillée de sa force et de son ardeur ; jamais je n’ai vu un bourgeois se prendre (s’en acquitter) si bien. Vois donc, Claudie, si on ne dirait pas que ce monsieur est un homme comme nous ? »— (George Sand, Jeanne, 1844)