emparer

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Étymologie

(Verbe 1) (XIVe siècle) Sens de « défendre, fortifier »
(Verbe 2) (Première moitié du XVIe siècle) sens de « prendre, occuper, exercer une domination entière sur quelque chose ».
De l’occitan emparar, « protéger, défendre, réclamer, prendre possession », plus avant du latin *im-parare, régularisation sur parare (« préparer, parer à ») de im-perare (« dominer, se rendre maitre de ») → voir emprar en catalan, imperare en italien.

Verbe 1

emparer \ɑ̃.pa.ʁe\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. (Vieilli) Fortifier, mettre en état de défense.
    • Emparer une ville.

Verbe 2

emparer \ɑ̃.pa.ʁe\ pronominal 1er groupe (voir la conjugaison) (pronominal : s’emparer)

  1. Se saisir d’une chose, s’en rendre maître.
    • En 508, Clovis mit le siège devant Carcassonne et fut obligé de lever son camp sans avoir pu s’emparer de la ville. — (Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
    • En outre la réclame commerciale et industrielle, voire même la propagande politique, se sont emparées de l’image et de ses dérivés, les considérant comme des moyens puissants autant qu’avantageux. — (Gustave Fraipont, Les Vosges, 1895)
    • En principe, les corsaires pouvaient s'emparer de tous les navires ennemis et visiter les neutres, afin de s'assurer que ceux-ci n'avaient pas à leurs bords des fraudeurs, des smogleurs, ou de la contrebande de guerre. — (Étienne Dupont, Le vieux Saint-Malo : Les Corsaires chez eux, Édouard Champion, 1929, p.52)
    • Tant que l'homme ne fut pas capable de produire plus que le strict nécessaire à sa survivance, les vainqueurs ne pouvaient que mettre en fuite et massacrer les vaincus, et s'emparer des aliments récoltés. — (Errico Malatesta, Le Programme anarchiste)
    • (Sens figuré)Une étrange contagion, en ces contrées, s’était emparée des esprits. Pas d’enfants ! Aujourd’hui, tous les biens, ici, tombent en déshérence ! — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : Le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
    • Et ils continuent de giberner, mais un tel sommeil s’était emparé de moi que je m'en allai dormir dans la grange. — (Władysław Stanisław Reymont, Pèlerinage à Czestochowa, page 21, L'Âge d’Homme, 1984)
    • Après la fauchaison, l’ivraie repousse de jeunes tiges, et si, dans les terres médiocres, elle ne donne pas d’abondantes coupes, elle talle du moins beaucoup, s’empare rapidement du sol, et le couvre d'un très bon gazon ; . — (« Lolium (L.) », dans Principes d'agriculture et d'hygiène vétérinaire, par Jean-Henri Magne, 2e édition refondue, Paris : chez Labé & Lyon : chez Charles Savy jeune, 1845, p. 184)
  2. Accaparer quelqu’un, ne pas lui laisser de liberté.
    • …aussitôt nous nous sommes mis en chasse, en effet nous n’avons pas tardé à découvrir un individu dont nous nous sommes emparés et que nous amenons avec nous. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)

Dérivés

Traductions

Prononciation

  • France (Nancy) : écouter « emparer  »
  • Somain (France) : écouter « emparer  »

Anagrammes

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Références