accaparer

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Étymologie

(XVIe siècle) De l’italien accaparrare dérivé de caparra (« arrhes »), composé de capo (« tête ») et de arra (« arrhes »), littéralement « arrhes principale ». En 1562, accaparer signifiait « acheter en donnant des arrhes ».

Verbe

accaparer \a.ka.pa.ʁe\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison) (pronominal : s’accaparer)

  1. Acheter ou retenir une quantité considérable d’une denrée, d’une marchandise, pour la rendre plus chère en la rendant plus rare, et se faire ainsi seul le maître de la vente et du prix.
    • Et ils ont cherché à accaparer, chacun pour soi, la plus grande quantité de jouissances possible, sans s'occuper des intérêts d'autrui. — (Errico Malatesta, Le Programme anarchiste)
    • On l’accusait d’avoir accaparé tous les blés de la province.
  2. (Familier) S'assurer par des sollicitations, par la brigue, etc., en parlant des voix, des suffrages.
  3. S’emparer de quelqu’un ou de quelque chose pour son propre profit.
    • Hervé pâlit, deux heures durant, sur ces problèmes et, n'en trouvant point la solution, il s'en alla diner à son cercle où il tomba sur l’inévitable Pibrac qui ne manqua pas de l’accaparer. — (Fortuné du Boisgobey, Double-Blanc, tome 2, Paris : chez Plon & Nourrit, 1889, p. 3)
    • Pendant toute une période, la motocyclette accapara à tel point l’esprit de Bert qu’il resta indifférent au nouveau genre d’exercice et de délassement que recherchait l’impatience humaine. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 15 de l’édition de 1921)
    • Elle accaparait de ses trémolos douloureux notre petit monde rétréci où nous étions en train de merdouiller en chœur par sa faute. — (Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit, Denoël et Steele, Paris, 1932)
    • Il accaparait tous les flacons de parfumerie pour mettre ses échantillons de baryte, ses sulfates, sels, magnésie, coraux, etc. — (Honoré de Balzac, Les Employés, édition définitive)

Notes

  • La forme pronominale s’accaparer est considérée fautive par certains, accaparer étant un verbe transitif direct[1][2]. Cependant cette forme est courante en Belgique et au Canada[3] et dans la presse écrite française[4].

Dérivés

Traductions

Prononciation

  • France : écouter « accaparer  »
  • France (Brétigny-sur-Orge) : écouter « accaparer  »
  • Suisse (canton du Valais) : écouter « accaparer  »
  • France (Toulouse) : écouter « accaparer  »
  • France (Vosges) : écouter « accaparer  »
  • France (Lyon) : écouter « accaparer  »
  • France (Saint-Étienne) : écouter « accaparer  »
  • France (Rennes) : écouter « accaparer  »
  • France : écouter « accaparer  »
  • Cornimont (France) : écouter « accaparer  »
  • Somain (France) : écouter « accaparer  »

Anagrammes

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Voir aussi

Références

  1. Site officiel de l'Académie française, rubrique Dire, ne pas dire : « S’accaparer pour Accaparer », du 5 septembre 2019.
  2. Banque de dépannage linguistique, page accaparer
  3. parler-francais
  4. Lionel Meney, Le français québécois entre réalité et idéologie : Un autre regard sur la langue, 2017