Bonjour, vous êtes venu ici pour chercher la signification du mot mettre. Dans DICTIOUS, vous trouverez non seulement toutes les significations du dictionnaire pour le mot mettre, mais vous apprendrez également son étymologie, ses caractéristiques et comment dire mettre au singulier et au pluriel. Tout ce que vous devez savoir sur le mot mettre est ici. La définition du mot mettre vous aidera à être plus précis et correct lorsque vous parlerez ou écrirez vos textes. Connaître la définition demettre, ainsi que celles d'autres mots, enrichit votre vocabulaire et vous fournit des ressources linguistiques plus nombreuses et de meilleure qualité.
Tous les millions que je possède je les ai mis dans un grand coffre, sous le tombeau de Charlemagne, à Aix-la-Chapelle.— (Raymond Queneau, Les Derniers Jours, Gallimard, collection Blanche, 1936)
Mettre un cheval dans l’écurie, à l’écurie; un oiseau dans une cage, en cage. — Mettre du foin dans le grenier, au grenier. — Mettre du bois dans la cheminée.
Enfin, il parvint à un tel degré de maladie que, pour le mettre au lit, il fallait le manœuvrer comme une felouque entrant dans un chenal dangereux.— (Honoré de Balzac, L’Élixir de longue vie, 1831)
La dame Labache ne pouvait indiquer le moment. En raison du changement d’heure, survenu la même nuit, la déposante hésitait : elle avait, en se mettant au lit, retardé sa pendule pour s’épargner la peine d’y penser le lendemain — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
Mettre un enfant dans un collège, au collège ; dans une pension, en pension; dans une école, à l’école.}}. — Mettre un prince sur le trône. — Mettre quelqu’un dans un poste. — Mettre un enfant en pénitence. — La vache, qu’est-ce que tu lui as mis !
Les vieillards étaient prêts. On leur donna des galettes, on leur cousit des sacs, on leur coupa des bandelettes neuves; ils mirent des chaussures neuves, prirent avec eux une paire de lapti de rechange et partirent.— (Léon Tolstoï, Récits populaires, trad. de Charles Salomon, éditions Rencontres, Lausanne, 1961, page 378)
Mettre sa chemise, son habit, ses souliers, ses gants, son chapeau, etc.
Il était simplement mis, mais élégamment vêtu d'un pourpoint de drap violet foncé avec do légères broderies de soie de même couleur.— (Alexandre Dumas, Les Deux Diane, 1847, chapitre 1)
Mettre une carpe à l’étuvée, au bleu, en matelote; un poulet en fricassée; un lièvre en pâté; des épinards au jus; des œufs à la poulette; des fruits en compote.
On combat l’ivraie annuelle par des assolements; elle ne repousse pas dans un champ mis en luzerne ou en trèfle; s'il est ensemencé en pois gris ou en vesces, elle se trouve étouffée; enfin, elle périt sous les binages .— (Ch. de Bussy, Dictionnaire usuel et pratique d'agriculture et d’horticulture, Paris : Humbert libraire-éditeur, 1863, page 390)
Mettre une terre en blé, en orge, en seigle, en avoine. — Il a mis son terrain en vigne, en bois, en jachère.
Mettre une chose en morceaux, en pièces, en poudre, en poussière, en cendre.
Mettre une vigne en espalier. — Mettre une armée en bataille, en ligne. — Mettre du latin en français. — Mettre des paroles en musique.
Les 180 rescapés qui se trouvaient à bord de l’Ocean Viking ont enfin pu débarquer la nuit dernière à Porto Empedocle, en Sicile, après 11 jours d’une attente inutile qui a mis des vies en danger.— (180 rescapés débarqués cette nuit après 11 jours d’attente insupportable, sosmediterranee.fr, 7 juillet 2020)
Ça me fait penser à allumer la téloche pour regarder les infos de 9 h. J'attrape la télécommande et je mets la dix.— (Boris Tzaprenko, Noti Flap, vol.2 : Tribulations détectivesques méziguifères, (autoédition), 2013, page 96)
Mettre un manche à un balai, un pied à une table, une corde à un violon, un bouton à un habit, une roue à une voiture, un fer à un cheval.
(Familier)Admettre, supposer. — Note : Il est alors généralement suivi de que et d’un verbe conjugué à l’indicatif ou au subjonctif.
On commence par dire, mettons, que les éléphants c’est trop gros, trop encombrant, qu’ils renversent les poteaux télégraphiques, piétinent les récoltes, qu’ils sont un anachronisme, et puis on finit par dire la même chose de la liberté – la liberté et l’homme deviennent encombrants à la longue…— (Romain Gary, Les Racines du ciel, Gallimard, 1980 (1re édition 1956), page 222)
J’étais effrayée, voire sottement hilare à l’idée de papoter sur la météo baskets aux pieds et seins à l’air avec, mettons, Jean-Michel Apoual du chalet d’à côté, sandales aux pieds mais surtout sexe à l’air (que les choses soient claires : c’est impossible de ne pas regarder).— (Johanna Luyssen, « Les Teutons à l’air », Libération, 21 août 2018)
Mettez que je n’ai rien dit.
Mettons que ce soit vrai.
(Auxiliaire) À la forme simple, peut être auxiliaire de mode factitif et se construire avec un infinitif et une préposition pour signifier : faire consister, faire exister. Le sujet du verbe à l’infinitif peut être exprimé dans la phrase ou être absent de la phrase. De même, le complément d’objet du verbe à l’infinitif n’est pas toujours exprimé.
Mettre sa gloire, son plaisir, son bonheur à faire quelque chose.
Je mets mon orgueil à vous imiter.
On le metde toutes les fêtes, de toutes les corvées.
On le mitsur ce chapitre.
(Auxiliaire) À la forme pronominale, peut être auxiliaire de mode inchoatif. Il est alors pronominal et suivi de la préposition à et d’un verbe à l’infinitif. Il signifie : commencer.
Le DFW met une éternité à enquêter.— (Sous-titres Jurassic World Dominion, 3:31)
Déposer quelqu’un, au terme d’un déplacement dans un véhicule.
La voiture la mit au coin de la petite rue de La Chaise.— (Anatole France, Le Lys rouge, 1894, réédition Le Livre de Poche, page 99)
Notes
Tout comme les verbes de mouvement, mettre gouvernant un verbe à l’infinitif prend un sens final (cette tournure, littéraire, est le plus souvent remplacée aujourd’hui par mettre à régissant un verbe à infinitif, ce que les puristes désapprouvent) :
Quelques bouteilles de vin de Jérès que nous mettions rafraîchir dans la fontaine.— (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, chapitre XI, Éditions Julliard, collection Littérature, Paris, 1964, page 272)
Notre nourriture est mise chauffer sur des feux allumés d’avance.— (Roger Peyrefitte, Les Juifs, quatrième partie, chapitre VI, Éditions Flammarion, Paris, 1965, page 432)