habillement

Dérivé de habiller, avec le suffixe -ment.

habillement \a.bij.mɑ̃\ masculin

1. Manière de s'habiller.
2. Ensemble des choses dont on est habillé, vêtu.
   • Si le coupable ne paie pas immédiatement, les bandiers le « pignorent », c'est-à-dire qu'ils prennent en gage soit quelques têtes, soit une pièce de son habillement que le coupable retrouve lorsqu'il a acquitté l'amende due. — (Monique Bourin, La démocratie au village, L'Harmattan, 1987, page 199)
   • Les habillements étaient fort élégants du temps de Henri IV.
   • L’habillement des Égyptiens était fort simple.
3. (Désuet) Vêtement.
   • Revêtons-nous d’habillements
     Conformes à l’horrible fête — (Racine)
4. (Administratif) Action d’habiller, de pourvoir d’habits.
   • L’habillement des troupes.
   • Des zouaves, des moblots, des francs-tireurs, des gardes forestiers, des cavaliers démontés, jusques à des gendarmes, des Espagnols et des Valaques ; il y avait de tout, et ce tout était commandé par un vieux capitaine d’habillement promu, pour la circonstance, au grade de lieutenant-colonel. — (Octave Mirbeau, Le Calvaire, 1887)
   • LE MAÎTRE D’HÔTEL – J’ai fait la guerre comme caporal d’habillement. — (Jean Anouilh, Le Voyageur sans bagage, 1937)

• Lyon (France) : écouter « habillement  »

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