Bonjour, vous êtes venu ici pour chercher la signification du mot tun. Dans DICTIOUS, vous trouverez non seulement toutes les significations du dictionnaire pour le mot tun, mais vous apprendrez également son étymologie, ses caractéristiques et comment dire tun au singulier et au pluriel. Tout ce que vous devez savoir sur le mot tun est ici. La définition du mot tun vous aidera à être plus précis et correct lorsque vous parlerez ou écrirez vos textes. Connaître la définition detun, ainsi que celles d'autres mots, enrichit votre vocabulaire et vous fournit des ressources linguistiques plus nombreuses et de meilleure qualité.
Du moyen haut-allemand tuon, du vieux haut allemand tuon, du proto-germanique *dōną. Cognat du bas allemand doon, du néerlandais doen, de l’anglais do et du frison dwaan, tous ultimement issus de l’indo-européen *dʰeh₁- (« mettre, placer »)
Für zwei Kniffe in den Allerwertesten einer jungen Dame hat das Amtsgericht einen Mann aus dem Raum München jetzt zu einer Geldstrafe von 6400 Euro verdonnert. Bis zuletzt hatte er versichert, er würde so etwas nie tun.— (Susi Wimmer, « Oktoberfest:6400 Euro Strafe für Po-Grapscher auf der Wiesn », dans Süddeutsche Zeitung, 22 février 2024)
Pour avoir pincé les fesses d’une jeune femme, le tribunal de district a condamné un homme de la région de Munich à une amende de 6400 euros. Jusqu’à la fin, il avait assuré qu'il ne ferait jamais une telle chose.
Eugen tat beeindruckt, obgleich er wußte, daß die Geschichte nicht stimmte. Sein Bruder Joseph hatte sie erfunden und verbreitet. Inzwischen mußte sie dem Vater so oft zu Ohren gekommen sein, daß er angefangen hatte, sie zu glauben.— (Daniel Kehlmann, Die Vermessung der Welt, Rohwolt, 2005)
Eugène fit mine d’être impressionné, bien qu’il sût que cette histoire n’était pas vraie. C’était son frère Joseph qui l’avait inventée et colportée. Entre-temps, elle avait dû arriver si souvent aux oreilles de leur père qu’il avait fini par y croire.
(Plus ou moins informel) utilisé avec l’infinitif précédent d’un autre verbe pour mettre l’emphase sur l’action :
Er singt immer noch gern, aber tanzen tut er gar nicht mehr.
Il adore toujours chanter, mais danser, il ne le fait presque plus.
(Familier)(Non standard) utilisé avec l’infinitif d’un autre verbe pour mettre l’emphase sur ce qui est dit :
Ich tu doch zuhören!
Mais j’écoute ! (Comme réponse à un reproche selon lequel on n’écoute pas)
(Familier)(Non standard) utilisé au subjonctif passé (subjonctif II) avec l’infinitif d’un autre verbe pour former le conditionnel (au lieu des formes de werden)
Le verbe tun dans le sens de « faire, effectuer » n’est pas utilisé en combinaison avec des substantifs. Cette fonction est détenue par le verbe machen : ich mache Sport, wir machen ein Spiel, er macht die Wäsche (« Je fais du sport », « nous faisons un jeu », « il fait la lessive »). La même chose est vraie avec les pronoms qui représentent ces substantifs : Wer macht die Wäsche? – Ich mache sie. (« Qui fait la lessive ? – Je la fais. »). Les grammairiens considèrent qu’utiliser tun dans des phrases comme celles-ci, en lieu et place de machen, est agrammatical. Référence nécessaire
Tun est utilisé uniquement avec des pronoms et des actions en général : Was tust du? (« Que fais-tu ? »), Ich tue viel für die Umwelt. (« Je fais beaucoup pour l’environnement. »), Er tut alles, was sie sagt. (« Il fait tout ce qu’elle dit. »)
L’usage de tun comme verbe support est une caractéristique de certains dialectes et de certaines langues minoritaires en Allemagne. Dans la langue standard, c’est le long du Rhin que cet usage est le plus établi. C’est généralement associé à un statut socio-économique inférieur.