prendre les armes \pʁɑ̃.dʁə lɛ.z‿aʁm\ ou \pʁɑ̃.dʁə le.z‿aʁm\ intransitif (se conjugue → voir la conjugaison de prendre)
Il y a bien un guerrier nazaréen qui prendrait les armes pour me défendre ; c’est Wilfrid, fils de Cédric, que les gentils appellent Ivanhoé ; .— (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
Ainsi, rien de plus myope que le point de vue de Plékhanov, repris par tous les opportunistes, et selon lequel il ne fallait pas pas entreprendre cette grève inopportune, « il ne fallait pas prendre les armes ». Au contraire, il fallait prendre les armes de façon plus résolue, plus énergique et dans un esprit plus offensif ; .— (Lénine, Rapport sur la Révolution de 1905, traduit du russe (Pravda du 22 janvier 1925), Moscou : Éditions du Progrès, 1966, p. 7)
Le 7 janvier 1636, un recès du Chapitre Cathédral de Liège ordonne aux habitants de Tilff et de Méry de prendre les armes pour garantir la circulation sur l'Ourthe, alors menacée par des pillards croates.— (René Henry, L'almanach de notre terroir, Éditions Dricot, 1999, page 17)
— Fous ou pas, on ne tombera pas dans leur piège, lance Ahmad. Ils pensent qu'en étant si violents, ils vont nous pousser à prendre les armes pour les affronter. C'est exclu. Hors de question.— (Sofia Amara, Infiltrée dans l'enfer Syrien: Du Printemps de Damas à l’État islamique, Éditions Stock, 2014)