écornifleur

(Date à préciser) Dérivé de écornifler, avec le suffixe -eur.

écornifleur \e.kɔʁ.ni.flœʁ\ masculin (pour une femme, on dit : écornifleuse)

1. (Familier) Celui qui écornifle.
   • C’est un écornifleur de profession.
   • Mais on aurait cherché vainement dans les deux régiments des dragons de Sa Majesté un aussi grand paillard, un aussi grand écornifleur et un aussi bas coquin que Cosme de Lespoisse. — (Anatole France, Les Sept Femmes de la Barbe-Bleue et autres contes merveilleux, 1909)
   • – Et vous, dans votre partie, comment ça va ?
     Que pouvais-je bien lui répondre ? Que ma partie était perdue d’avance. Que je faisais un métier d’écornifleur à mi-chemin de l’abeille et du cormoran. — (Jean-Paul Dubois, Vous plaisantez, Monsieur Tanner », Éditions de l’Olivier, 2006, page 136)
   • D’ailleurs, il y a des collections qui font de la vente de classiques, non augmentés d’appareils critiques, leurs fonds de commerce (cf. « les Classiques », Garnier Flammarion). De sorte que le lecteur de semblables collections se sent bien souvent « la providence des écornifleurs » pour reprendre les paroles de Brassens. — (Guénolé Boillot, Le domaine public, réflexions., sur blog.sanspapier.com, le 25 janvier 2013)
   • A moins que, par un jour de chance, un de ces écornifleurs ne cassât sa pipe à l'instant où il réglait sa dette, ils allaient tous disparaître en laissant à Bea leurs notes de cent piastres. — (Richard Russo, Le déclin de l'empire Whiting, Quai Voltaire / La Table Ronde, 2002, 10/18, 2004, traduction par Jean-Luc Piningre, page 167)

• écornifleux (Québec)

• Lausanne (Suisse) : écouter « écornifleur  »

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• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (écornifleur), mais l’article a pu être modifié depuis.