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Une fille en cheveux allait d'un groupe à l’autre, offrant des églantines rouges. Elle s'approcha de Thérèse. — Citoyenne, achète-moi des fleurs. Thérèse en choisit une, et la passa dans son corsage. Elle remarqua que toutes les boutonnières s’étaient fleuries de la même tache sanglante. Une femme du peuple en portait un bouquet entier entre les seins.— (Léon Thévenin, Le jardin des roses, Édition de la Revue l’OEuvre et l'Image, 1902, page 161)
Dans une des salles de rédaction, une immense couronne d’églantines rouges était dressée. Elle était destinée aux obsèques de Jaurès. Un long moment je m’absorbai dans mes pensées devant le symbole révolutionnaire.— (Madeleine Vernet, Au seuil de l’épouvante, 1921, chapitre 4)
Dès 13 heures, par le métro, les autobus et le tramway, une foule énorme composée de communistes et de socialistes, arborant à la boutonnière, soit l’églantine rouge, soit plus simplement des bouts de carton rouge, se massait place du Panthéon.— (Le défilé, L’Écho de Paris, 17/02/1936, page 1)
La voiture présidentielle franchit l’enceinte, et M. Loubet prend place dans la tribune d’honneur entre Mme Loubet et Mme Fornielli. Les églantines rouges acclament avec fureur. Les députés, conseillers municipaux et sénateurs, qui occupent une tribune, font chorus. Mais c’est un silence glacial dans les autres tribunes.— (Le Grand Prix en état de siège, La Croix, 13/06/1899, page 2)
Quand les socialistes ont crié : « Vive la République ! Vivent les soldats ! » nous avons répondu : « Vive l’armée ! mort aux juifs ! » Les « œillets blancs », que j’avais dissimulés dans les massifs, ont rallié à mon cri. Ils ont chargé les « églantines rouges » sous une pluie de chaises de fer.— (Anatole France, Monsieur Bergeret à Paris, C. Lévy, 1901, page 931)