Singulier | Pluriel |
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éparque | éparques |
\e.paʁk\ |
éparque \e.paʁk\ masculin
Parlant avec un oiseau au Blue Nile, parcourant les rayons ensablés de la bibliothèque, marchant par les sombres avenues de Khartoum, rêvassant dans ma chambre sous les hélices, j’étais donc l’éparque, ce vice-roi au titre grec qui administrait la frontière avec l’Islam, dont les fresques de Faras (que j’allais scruter avec ma lampe-torche, dans le musée nocturne, les faisant jaillir de l’ombre comme si j’en étais le découvreur) me restituaient le visage à la fois nègre et grec, coiffé de cornes égyptiennes ou de plumes byzantines, et que les Arabes appelaient Sahib el-Jebel, le Seigneur de la Montagne.— (Olivier Rolin, Méroé, Éditions du Seuil, 1998, réédition Points, 1999, page 163)
Il semble que le bureau de l’éparque ait effectué une enquête auprès de chaque corps de métier, l’ait transformée en règlements, auxquels a été ajouté un préambule comme pour une loi.— (Sophie Métivier, Économie et société à Byzance (VIIIe-XIIe siècle): textes et documents, 2007)
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