épauffrer \e.po.fʁe\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
Si nous bandons des arcs venant pénétrer dans les murs, il y a lieu de croire que nous exercerons une telle poussée que le mur bouclera en dehors, car la résistance de frottement du lit ne sera pas suffisante pour empêcher un glissement ; s’il n’y a pas de glissement, la longueur n’est pas telle que le lit ne puisse s’ouvrir en dehors et s’épauffrer en dedans, effet qui produira le bouclement du mur et, par suite, la chute des arcs.— (Eugène Viollet-le-Duc, Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle, tome 4 (1854), article « construction », onglet « Civile »)
Si les pierres vieilles sont épauffrées par le temps sur leurs arêtes, les joints en mortier ne devront pas couvrir ces épauffrures, mais les laisser visibles et ne remplir que l’intervalle entre les pierres.— (Eugène Viollet-le-Duc, Prosper Mérimée, et al., Instructions pour la conservation, l’entretien et la restauration des édifices diocésains, et particulièrement des cathédrales dans Bulletin du comité historique des arts et monuments, tome 1, Paris, 1849, pages 136-137)