éphébiser \e.fe.bi.ze\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
Mais on pourrait aussi rappeler, qu’en même temps que l’art antique, dès le IVe siècle, et surtout à partir du IIIe siècle, éphébise les corps des femmes, il effémine les corps virils des Apollons, des Dionysos, des Eros.— (Maurice Vernes, Léon Marillier, Jean Réville, Revue de l’histoire des religions, 1914)
Romain multiplia les Odette éphébisées, alternant avec des Odette sur-féminisées.— (Jacques Laurent, Les bêtises, 1971)
Les "gays" par contre, c'est une autre histoire... cette caricature de l'inverti militant post-moderne éphébisé à vie n'a effectivement, semble-t-il, rien à faire sur un tel jeu.— (site www.za-gay.org, 24 avril 2014)
Et donc, le corps ne peut qu’être épure lui-même : silhouette longiligne et frêle dont l’image n’a que peu à voir avec une féminité ou une masculinité épanouie mais bien plutôt avec une silhouette « androgynisée », « éphébisée », en voie de développement.— (site www.signesetsens.com)