Singulier | Pluriel |
---|---|
épouseur | épouseurs |
\e.pu.zœʁ\ |
épouseur \e.pu.zœʁ\ masculin (pour une femme, on dit : épouseuse)
Elvire de Charmois était une grosse personne assez bien faite, fraîche, et vêtue avec recherche, grâce aux soins de sa mère, qui la tenait toujours sous les armes, prête à passer la revue des épouseurs.— (George Sand, Jeanne, 1844)
Grâce à ses cinq millions de dot, elle ne manquait pas d’épouseurs ; mais, peu flattée, elle avait coutume de dire, avec son rire mauvais : « Pardi ! pour cinq millions, ils iraient en choisir une à la Salpêtrière. »— (Émile Zola, Paris, 1897)
Pas une fille ne se serait mariée sans le consulter sur son épouseur.— (Alphonse de Châteaubriant, Monsieur des Lourdines, chapitre 1, 1910)
En marchant à côté d’elle, il lui avait parlé de sa situation, de ses goûts, des économies qu’il avait faites ; puis il lui avait dit qu’elle serait sage de se marier, qu’elle lui plaisait beaucoup, qu’il se proposait comme épouseur enfin !— (Ernest Pérochon, Nêne, 1920)
Je me serais finalement épargné la réputation de déloyauté et d’imposture que la Morette m’imputa avec tout le crédit d’injures que les jeunes filles ont à leur disposition quand un épouseur échappe à leurs griffes.— (Ippolito Nievo, Anti-aphrodisiaque pour l’amour platonique, 1851 (première parution 1956) ; traduit de l’italien par Muriel Gallot, 1986, page 133)
Épouseur vigilant de toutes les querelles et prud’homme renommé pour la solidité de ses ailerons, il jouissait dans le populaire d’une considération de justicier.— (Léon Bloy, Repaire d’Amour, dans Sueur de sang, 1893)