Singulier | Pluriel |
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été de la Saint-Martin | étés de la Saint-Martin |
\e.te də la sɛ̃ maʁ.tɛ̃\ |
été de la Saint-Martin \e.te də la sɛ̃ maʁ.tɛ̃\ masculin
— Je crois bien... à mort!... Et allllez donc!!! les étés de la Saint-Martin sont aussi chauds que les autres, n'est-ce pas vieux chéri ?— (Eugène Sue, Les mystères de Paris, tome 2, chap. 9 : Monsieur Pipelet, 4e édition revue & corrigée, Bruxelles : chez Alphonse Lebègue & Sacré fils, 1843, p. 133)
Si l'hiver et le printemps étaient pluvieux, il paraît qu'en revanche les étés étaient chauds et secs, et se prolongeaient souvent jusqu'au mois de décembre. Nos étés de la Saint-Martin, à la mi-novembre, semblent être un reste de ces étés prolongés.— (Abbé C. Chevalier, « Du climat de la Touraine au VIe siècle », dans les Mémoires de la Société archéologique de Touraine, tome 11, Tours : chez Guilland-Verger & Paris : chez Dumoulin & chez Didron, 1859, p. 67)
Le 11 novembre 1453, par une de ces belles journées d'automne que nos pères appelaient l’été de la Saint-Martin, il y eut un grand émoi dans la bonne ville de Dijon.— (Étienne Bavard, « Philippe Pot », dans les Légendes bourguignonnes, 1872 & Tours : chez Mame, 1886)
Et à l’été de la Saint-Martin, l'oie est à point. Et l'oie, on s'en fourrait jusque-là, même les morceaux honteux. Et pas que l'oie, d'ailleurs. Du potage gras, et des huîtres aux saucisses truffées, et du rôti à la ficelle, et des crèmes fines ! Et des petits choux ! Quel gueuleton !— (Jean-Luc Hennig, Érotique du vin, éd. Zulma, 1999, page 91)
Quand le ciel était incertain— (Jean Ferrat, À l’été de la Saint-Martin)
Nous faisions feu de quatre planches
L’amour demeurait bleu pervenche
À l’été de la Saint-Martin
Quand sonna le cessez-le-feu— (Georges Brassens, Le Boulevard du Temps qui Passe)
L'un de nous perdait ses cheveux
Et l'autre avait les tempes grises
Nous avons constaté soudain
Que l'été de la Saint-Martin
N'est pas loin du Temps des Cerises