Singulier | Pluriel |
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été indien | étés indiens |
\e.te ɛ̃.djɛ̃\ |
été indien \e.te ɛ̃.djɛ̃\ masculin
Un brouillard fumeux, ressemblant à celui de l’été indien, enveloppait toutes choses et ajoutait naturellement à mon incertitude.— (Edgar Poe, « Le Cottage Landor », dans Histoires grotesques et sérieuses, traduction de Charles Baudelaire, 1849)
La « ruska », c’est l’été indien de Laponie, cette période où la nature se couvre d’ors, de rouges et de verts. Fin septembre, cette palette feuillue aura disparu, bientôt engloutie dans le blanc hivernal.— (Le Monde, 29 septembre 2006)
« La Corse n’est jamais aussi belle qu’au moment de l’été indien: les hêtres sont rouille, les châtaigniers jaune paille, les frênes bronze et les cerisiers pourpres », s’enthousiasme le romancier Jean-Claude Rogliano.— (L’Express, 19 octobre 2006)
On n’a plus le droit de dire « été indien », car ça fait de la peine aux Premières Nations.— (Richard Martineau, Et si Michael Rousseau savait ce qu'il faisait?, Le Journal de Montréal, 6 novembre 2021)
Pas d’été indien sur le front de l’accès à Internet. Les saisons passent, et les relations ne se réchauffent pas entre les fournisseurs d’accès et leurs clients.— (Le Monde, 28 septembre 2006)
On a même l’impression que, dopé par quelque Viagra littéraire, il s’est installé dans un été indien perpétuel et que de chaque nouveau livre il fait un bâton de dynamite qu’il lance à la face de ses contemporains comme un sale gosse saccagerait la maison des parents pendant le week-end.— (Le Point, 19 août 2004)