Singulier | Pluriel |
---|---|
beau temps | beaux temps |
\bo tɑ̃\ |
beau temps \bo tɑ̃\ masculin
Le baromètre est en baisse, mais le ciel s'éclaircit vers le Sud où je pressens le beau temps.— (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
beau temps \bo tɑ̃\ invariable
Il y a beau temps qu’elle ne produit plus un architecte ; les gens qui s’affublent de ce nom sont des cambrousiers, des maçons dénués de toute personnalité.— (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
La Moussotte n'avait pas été le moins du monde émue de l'absence prolongée de « son homme » ; il y avait beau temps qu'elle était habituée à ces bordées, si régulières qu'elles en étaient presque devenues réglementaires.— (Louis Pergaud, Le retour, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
Elle semblait avoir oublié l’heure avancée, sinon pour dire : « Voilà beau temps que les gens dorment ! » et prendre un ton plus rapide, plus abandonné et plus frémissant.— (Marcel Arland, Terre natale, 1938, réédition Le Livre de Poche, page 237)
— Mais j’ai quitté Paris il y a beau temps. Mon mari l’a exigé absolument. J’ai dû abandonner mon travail, mes relations.— (Antoine Blondin, L’Europe buissonnière, 1949)
— Je croyais que tu dormais.— (Bernard Clavel, Les Fruits de l’hiver, Robert Laffont, 1968)
— Non, il y a beau temps que je suis réveillée.