Singulier | Pluriel |
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état de stress post-traumatique | états de stress post-traumatique |
\e.ta də stʁɛs pɔst.tʁo.ma.tik\ |
état de stress post-traumatique \e.ta də stʁɛs pɔst.tʁo.ma.tik\ masculin
L’Etat de Stress Post-Traumatique a donné une reconnaissance mondiale, en 1978, au concept de névrose traumatique inventé par Oppenheim (1888), néanmoins nous allons voir que la dimension traumatique de l’addiction est étudiée depuis l’époque de Freud et de ses successeurs.— (Alexandre Sinanian, François Pommier, Gérard Pirlot et Marjorie Roques, « Addictions, évitement et répétition du traumatisme », Introduction, in Psychothérapies, vol. 34, no 3, 2014, page 173)
Il a fallu en France attendre les années 1990, les attentats parisiens et la création des cellules d’urgence médico-psychiatriques en 1995, pour que la psychiatrie civile commence vraiment à se préoccuper des psychotraumatismes. La notion d’état de stress post-traumatique venue des États-Unis et celle de syndrome de stress post-traumatique développée en France ont alors commencé — lentement — à se diffuser dans le milieu médical.— (Muriel Salmona, Le Livre noir des violences sexuelles, Introduction, Dunod, 2013 (1re édition), page 19)
L’hétérogénéité de présentation clinique de l’état de stress post-traumatique, aux confins des comorbidités somatiques et psychiques, tranche avec sa standardisation officielle simpliste telle que décrite dans le DSM-IV-TR.— (Yann Auxéméry, « L'état de stress post-traumatique en construction et en déconstruction », partie « La fluctuation des symptômes de l’état de stress post-traumatique au cours du temps : la place des comorbidités et des signes aspécifiques », dans L'information psychiatrique, vol. 89 « Varia », John Libbey Eurotext, 2013/8, pages 641-649)
La violence que porte la victime et la constellation d’affects (colère, rage, haine, sentiment de révolte, par exemple) qui y sont liés sont ramenés au rang de symptômes par les approches phénoménologiques dominantes. Parmi les critères diagnostiques de l’état de stress post-traumatique (ESPT), le DSM-V évoque par exemple l’irritation, les crises de colère, l’agression physique ou verbale. La question de la légitimité de la colère des victimes est ainsi évacuée et sa portion potentiellement vitalisante, occultée. En pathologisant de la sorte la violence de la victime de traumatisme, cette vision la dépossède d’une part de son pouvoir.— (Élise Bourgeois-Guérin, Mathieu Brami et Cécile Rousseau, « Penser la haine après le trauma », dans Rhizomes, no 69-70 « Soigner le traumatisme ? », Presses de Rhizome, Bron (Rhône), 2018/3-4, page 34)
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