ἥβη

Pokorny^[1] crée pour ce mot un radical à part, indo-européen commun *i̯ēgʷā- (« fort »), pour le grec, on peut imaginer que ce mot est le composé de *i̯ē- (« jeune ») qui donne le latin juvenis et *gʷei̯- qui donne βίος ; voir ἠβαιός (« petit ») de βαιός.

ἥβη, hḗbē féminin

1. Jeunesse, puberté. Note : elle se finit avec la majorité à 18 ans, de là :
   • τὰ δέκα ἀφ’ ἥβης

     les hommes de 28 ans

   • τὰ τετταράκοντα ἀφ’ ἥβης

     les hommes de 58 ans

   • νεηνίηι ἀνδρὶ ἐοικώς, τοῦπερ χαριεστάτη ἥβη — (Odyssée)

     La traduction en français de l’exemple manque. (Ajouter)

2. Vigueur de la jeunesse.

• ἥβα

• νεότης

• Grec : ήβη

• *\hɛ̌ː.bɛː\ (Attique (V^e siècle av. J.-C.))
• *\ˈ(h)e̝.be̝\ (Koinè, Égypte (I^er siècle))
• *\ˈi.βi\ (Koinè (IV^e siècle))
• *\ˈi.vi\ (Byzance (X^e siècle))
• *\ˈi.vi\ (Constantinople (XV^e siècle))

• « ἥβη », dans Henry Liddell, Robert Scott, An Intermediate Greek–English Lexicon, Harper & Brothers, New York, 1889 → consulter cet ouvrage