Fautes d’orthographes
En français, on classe les fautes d’orthographe en deux parties : les fautes lexicales et les fautes grammaticales. Avec l’arrivée de l’informatique depuis quelques années, il est devenu nécessaire d’ajouter un troisième type de faute : les fautes de frappe.
Une faute lexicale peut être définie comme étant la non-connaissance de l’écriture exacte d’un mot. Les raisons sont très diverses. Cela peut venir du fait qu’on n’a jamais rencontré ce mot, ce qui peut être le cas des mots techniques (épirrhème, schizophrénie), des mots rares ou des régionalismes. Cela peut venir de ce que le mot n’a été qu’entendu et non lu. Cela peut venir également de l’assimilation sémantique fausse que l’on peut faire entre deux mots (par exemple avoir à faire pour avoir affaire). Cela peut provenir également d’un souvenir trompeur qui nous fait croire à l’existence d’une orthographe particulière, croyance que l’on transforme parfois en réalité (par exemple « abrévation » pour abréviation).
Une faute grammaticale est une façon d’écrire un mot non conforme aux règles de grammaire en vigueur. Le cas le plus courant est par exemple l’oubli du « s » au pluriel (par exemple : Les chien gambadaient dans les champ). On les sépare aussi en deux : les fautes d’accord (singulier / pluriel, masculin / féminin) et les fautes de conjugaison.
Les fautes de frappe sont liées en général à deux problèmes indépendants. Le premier est qu’on ne dispose pas toujours d’un clavier permettant d’écrire convenablement certains caractères, à moins de savoir techniquement comment il faut faire. Le cas le plus courant en français est le problème de la ligature (écrire « oe » à la place de « œ »). Le deuxième est lié à la vitesse à laquelle on écrit, qui est souvent beaucoup plus grande que pour l’écriture à la main, et qui nécessite une certaine dextérité des doigts.