Annexe:Réforme orthographique française de 1835

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La réforme de l’orthographe française de 1835 correspond à la publication de la sixième édition du Dictionnaire de l’Académie française.

Modifications

  • Passage de ‹ oi › à ‹ ai › dans les mots où la prononciation avait changé, en particulier de toutes les terminaisons verbales (conjugaisons).
  • Le pluriel des mots se terminant en ‹ nt › qui se faisait encore en ‹ ns › est systématiquement changé en ‹ nts › (comme ceux qui le faisaient déjà : dents, ponts…).
  • L’esperluette & disparaît de la prose courante et est remplacée par et.

Liste de mots rectifiés

Voir Catégorie:français moderne d’avant 1835.

Pour illustration, quelques exemples ci-dessous.

Notes

  • Certains changements étaient déjà préconisés bien avant 1835 : Ceux qui tendent à la perfection de l’orthographe ne se contentent pas de retrancher les lettres inutiles au sens & à la prononciation, ils restituent les lettres qu’un mauvais usage avoit retranchées. Or le t qui termine ces mots sert à indiquer l’analogie Enfant, enfantin, parent, parenté charmant, charmante &c. & c’est pécher contre les principes que de détruire ce rapport entre le pluriel & le singulier; aussi dans presque tous les livres bien imprimés on s’accorde présentement à conserver ce t au pluriel des enfants charmants des parents &c. c’est ce que M. de Restaut conseille dans sa grammaire. Il n’y a que le substantif gent & l’adjectif tout qu’on écrive encore au pluriel sans : de bonnes gens tous les hommes & non de bonnes gents touts les hommes &c. Quand le mot tout est substantif le t ne se retranche point : le tout est égal à toutes ses parties; les touts sont égaux à toutes leurs parties. — (JB Roche, Entretiens sur l'orthographe françoise, Nantes, 1777)

Voir aussi

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