Bompardie \bɔ̃.paʁ.di\ féminin
À l’échelle de la France, que Marine Le Pen et ses troupes ont l’ambition de conquérir, la Ligue du Sud est un “épiphénomène politique”. Même pas une “épine dans le pied” du Front national, “tout au plus une petite écharde”, pour reprendre une expression aigre-douce de Marion Maréchal-Le Pen. Mais à l’échelle du Vaucluse, c’est une tout autre histoire. Le parti de Jacques Bompard n’a pas la taille d’une écharde mais d’un arbre, qui cache une forêt solidement enracinée au nord du département, d’Orange à Bollène. Ce territoire, cette “Bompardie”, va-t-il subir l’assaut des troupes frontistes à l’occasion de la bataille des départementales de mars ?— (Mélodie Testi, Nicolas Lavergne, Laurent Alexandre, La Provence, « FN – Ligue du Sud : la fin du pacte de non-agression dans le Vaucluse ? », 9 décembre 2014)
Le haut Vaucluse, la quatrième circonscription, est ce qu’on appelle familièrement la “Bompardie”, c’est-à-dire le fief de la Ligue du Sud, parti de la droite nationale fondé par Jacques Bompard, maire d’Orange, et son épouse Marie-Claude, maire de Bollène.— (Jean-Pierre Burlet, francebleu.fr, « Municipales à Bollène : Marie-Claude Bompard brigue un troisième mandat », 18 février 2020)
“Pendant toute la campagne, j’aurai fait le tour de tous les départements où l’extrême droite a progressé ces dernières années.” Ce jeudi, Pierre Jouvet a joint la parole à l’acte : le secrétaire général du Parti socialiste et maire de Saint-Vallier, dans la Drôme, était le matin même sur les terres de la Ligue du Sud et de la Bompardie, c’est-à-dire à Orange, où Yann Bompard a hérité du fauteuil de maire de son père, Jacques, en 2021.— (Stéphanie Esposito, La Provence, « Orange : Jouvet contre l’extrême droite dans la ville de la Bompardie », 26 avril 2024)
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