. Dans DICTIOUS, vous trouverez non seulement toutes les significations du dictionnaire pour le mot
, mais vous apprendrez également son étymologie, ses caractéristiques et comment dire
au singulier et au pluriel. Tout ce que vous devez savoir sur le mot
est ici. La définition du mot
vous aidera à être plus précis et correct lorsque vous parlerez ou écrirez vos textes. Connaître la définition de
, ainsi que celles d'autres mots, enrichit votre vocabulaire et vous fournit des ressources linguistiques plus nombreuses et de meilleure qualité.
Au présent, on peut avoir pour un verbe jusqu’à trois radicaux différents : le premier concerne les première, deuxième et troisième personnes du singulier (exemple : je tiens, tu tiens, il tient) ; le deuxième concerne les première et deuxième personnes du pluriel (exemple : nous tenons, vous tenez) ; le troisième radical concerne la troisième personne du pluriel (exemple : ils tiennent). Heureusement, il n'y en a le plus souvent qu’un seul ou deux hormis pour une poignée de verbes d’usage très courant tels les deux auxiliaires et les verbes génériques très irréguliers comme faire, aller et dire.
Terminaisons - Cas général
Les terminaisons du présent sont rassemblées dans le tableau suivant.
Personne
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1er groupe
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2e groupe
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3e groupe
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je / j’
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-e 1 |
-is 2 |
-s 2 (-x 2)
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tu
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-es 1, |
-is 3 |
-s 3 (-x 3)
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il / elle / on / ça / c’
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-e 1 |
-it 4 |
-t 4 (-d 4, -c 4, -a 4)
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nous
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-ons 5 |
-issons 5 |
-ons 5
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vous
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-ez 6 |
-issez 6 |
-ez 6 (-tes 6)
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ils / elles
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-ent 7 |
-issent 7 |
-ent 7 (-ont 7)
|
- Notes :
- La terminaison en “-e” (1PS), “-es” (-2PS) et “-e” (-3PS) est celle des verbes du 1er groupe en “-er”, auxquels se rajoutent quelques verbes du troisième groupe irrégulier en “-ir” (ouvrir, couvrir, cueillir, saillir, faillir et leurs dérivés + offrir et souffrir).
- Les verbes qui ne prennent pas de “-e” à la 1PS prennent alors presque toujours un “-s” (tous les verbes réguliers du 2e groupe en “-ir”, la plupart des verbes irréguliers du 3e groupe en “-ir” ou “-oir” et tous les verbes irréguliers du 3e groupe en “-re”).
- Cinq exceptions : les verbes pouvoir (je peux), vouloir (je veux), valoir (je vaux) et faillir (je faux, désuet), qui prennent un “-x”, et avoir (j’ai), complètement irrégulier.
- Avec le pronom personnel « tu », tous les verbes à tous les temps prennent presque toujours un “-s”.
- Quatre exceptions (sur l’ensemble de la conjugaison) : pouvoir (tu peux), vouloir (tu veux), valoir (tu vaux) et faillir (tu faux, désuet).
- C’est pour le pronom personnel « il » que la terminaison est la plus difficile à connaître. Si l’on enlève les verbes du premier groupe (terminaison en “-e”) et ceux du deuxième groupe (terminaison en “-t”), il reste les verbes du troisième groupe pour lesquels on peut trouver quatre terminaisons possibles :
- “-a” : verbes très irréguliers avoir (il a) et aller (il va)
- “-c” : verbe vaincre (il vainc) et ses composés ;
- “-d” : la plupart des verbes en “-dre” (comme prendre, mordre, fondre…), qui gardent leur “-d”, et les composés de seoir (comme s’asseoir : il s’assied)
- “-t” : tous les autres verbes, dont ceux en “-indre” et “-soudre”, qui perdent leur “-d” du radical (exemples : craindre : il craint ; peindre : il peint ; joindre : il joint ; absoudre : il absout) et ceux en “-ttre” qui gardent uniquement leur premier “-t” du radical (exemple : battre : il bat).
- Pour la première personne du pluriel, la terminaison est presque toujours “-ons”.
- Une seule exception : le verbe être (nous sommes).
- Pour la deuxième personne du pluriel, la terminaison est presque toujours “-ez”.
- Trois exceptions : dire (vous dites), le verbe très irrégulier faire (vous faites) et l’auxiliaire très irrégulier être (vous êtes).
- Pour la troisième personne du pluriel, la terminaison est presque toujours “-ent”.
- Quatre exceptions : les verbes très irréguliers aller (ils vont) et faire (ils font) et les verbes auxiliaires très irrégulier avoir (ils ont) et être (ils sont).
Terminaisons : cas particuliers
En utilisant les règles précédentes, on peut donc faire un tableau rassemblant toutes les possibilités de terminaisons. Celui-ci comprend une colonne indiquant une famille de verbes et une colonne contenant les six terminaisons correspondantes.
- Attention :
- Cette liste ne prend pas en compte les variations de radical, mais uniquement les terminaisons.
Verbes
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Terminaisons
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Verbes du premier groupe + verbes du troisième groupe suivants : couvrir, cueillir, ouvrir, saillir, offrir, souffrir
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-e |
-es |
-e |
-ons |
-ez |
-ent
|
Verbes du troisième groupe en “-dre” qui gardent leur “d” dans leur conjugaison (comme mordre) + verbes en “-ttre” qui gardent leur premier “t” (comme battre) + seoir (et ses composés) + vaincre (et ses composés)
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-s |
-s |
- |
-ons |
-ez |
-ent
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Verbes du deuxième groupe + verbes du troisième groupe en “-aindre” (comme plaindre), “-eindre” (comme feindre) et “-oudre” (comme moudre) + tous les autres verbes du troisième groupe non cités autre part
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-s |
-s |
-t |
-ons |
-ez |
-ent
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Verbes dire et redire (mais pas médire)
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-s |
-s |
-t |
-ons |
-tes |
-ent
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Verbes pouvoir, valoir, vouloir, faillir
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-x |
-x |
-t |
-ons |
-ez |
-ent
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Verbe très irrégulier aller
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vais |
vas |
va |
allons |
allez |
vont
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Verbe très irrégulier faire
|
fais |
fais |
fait |
faisons |
faites |
font
|
Le verbe auxiliaire très irrégulier avoir
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ai |
as |
a |
avons |
avez |
ont
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Le verbe auxiliaire très irrégulier être
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suis |
es |
est |
sommes |
êtes |
sont
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- À signaler également la particularité du verbe pouvoir qui possède deux formes pour la première personne du singulier : « je peux » et « je puis ». La deuxième forme s’utilise dans la tournure interrogative (« Puis-je … ? ») ou dans la tournure conditionnelle (« Si je puis me permettre… »).
- Autre particularité de la langue en français : lorsqu’un verbe se termine par une voyelle muette (“e”) non suivie d'une consonne muette, sa forme interrogative prend un accent euphonique : « J’aime ces fruits. » / « Aimé-je ces fruits ? ».
- Petites phrases utiles à connaître :
- « Je prends un “s”, tu prends un “s”, mais il ne prend pas de “t”. »
- « Si je le veux et que je le vaux, je le peux. »
Les radicaux
Comme il a été dit au début, il peut y avoir trois radicaux possibles pour les verbes au présent de l’indicatif. Un pour le singulier (que nous appellerons R1), un pour les première et deuxième personnes du pluriel (que nous appellerons R2, sauf exceptions pour dire, faire et être où ces deux personnes se distinguent aussi dans leur radical) et un pour la troisième personne du pluriel (que nous appellerons R3). Si l'on regarde l'ensemble des verbes en français, on remarque que l'on peut avoir quatre possibilités :
- R1 = R2 = R3 (radical identique pour toutes les personnes) (ex. : parler) ;
- R1 = R3, mais R2 différent (ex. : conquérir) ;
- R2 = R3, mais R1 différent (ex. : conduire) ;
- R1, R2 et R3 sont tous différents (ex. : tenir).
Il existe une cinquième possibilité, qui est celle des verbes totalement irréguliers. Mais si l’on se reporte au tableau ci-dessus, on se rend compte qu’il n’y en a que quatre : aller et faire ainsi que les verbes auxiliaires avoir et être. Tous les autres s’inscrivent dans un des modèles ci-dessus.
Pourquoi des radicaux différents ?
Les terminaisons des verbes au singulier et à la 3PP sont atones, c’est-à-dire sans accent tonique. Ce sont des syllabes muettes, alors que les terminaisons des 1PP et 2PP ne le sont pas, du fait du son et du son . Du coup, les verbes possédant un radical également atone vont devoir changer leur voyelle pour qu’il y ait au moins un accent tonique dans le mot, ce qui amène deux radicaux différents : un radical atone pour les terminaisons toniques et, inversement, un radical tonique pour les terminaisons atones.
Il faut cependant être conscient qu’il n’y a pas toujours de règle prédéfinie pour savoir comment le radical atone changera. Par exemple, pourquoi dit-on « nous buvons », et pas « nous boivons » ? Il n’y a aucune raison logique, sinon que les formes conservées jusqu’à aujourd'hui sont toujours celles qui se prononcent le plus facilement. Or, il est plus facile de dire « nous lisons » que « nous lions », et cela correspond mieux à la racine de ce mot (cela évite aussi une homonymie homographique avec le verbe lier conjugué au même temps et la même personne). Donc, ne cherchons pas toujours d’explication logique à la variation du radical, parce qu’elle est très souvent en dehors des sentiers battus…
Cas où R1 = R2 = R3
Exemple : parler. Le radical est “parl”, et on ajoute les terminaisons régulièrement sans que le radical change :
- Je parle
- Tu parles
- Il parle
- Nous parlons
- Vous parlez
- Ils parlent
Ainsi suivent ce modèle :
- En gros, les verbes du premier groupe, SAUF : ceux qui se terminent en “-(e,é)-<consonne>-er” ou en “-(o,u)-yer”. Restent tous les autres, y compris les verbes en “-cer” et en “-ger”, qui ne présentent que la particularité de modifier la consonne finale du radical à la 1PP (“-c” devient “-ç” et “-g” devient “-ge” pour conserver la prononciation fricative de la consonne).
- De nombreux verbes du troisième groupe : couvrir, conclure, courir, cueillir, faillir, fendre, fondre, mordre, offrir, ouvrir, pendre, perdre, pondre, répandre, rire, rendre, rompre, saillir, tendre, tondre, tordre, vendre, vêtir…
Cas où R1 = R3
Exemple : semer : R1 = R3 = “sèm-”, R2 = “sem-”
- Je sème
- Tu sèmes
- Il sème
- Nous semons
- Vous semez
- Ils sèment
Suivent ce modèle :
- Les verbes du premier groupe en “-e-<consonne>-er” (exemples : jeter, appeler, lever…) ;
- Les verbes du premier groupe en “-é-<consonne(s)>-er” (exemples : sécher, agréger, rapiécer…) ;
- Les verbes du premier groupe en “-ayer” (quand ils se conjuguent en “i”) (exemples : payer, rayer, balayer…)
- Les verbes du premier groupe en “-uyer” et en “-oyer” (exemples : appuyer, aboyer…)
- Certains verbes du troisième groupe : croire, ouïr, seoir, traire, voir…
Cas où R2 = R3
Exemple du troisième groupe : conduire : R1 = “condui”, R2 = R3 = “conduis”
- Je conduis
- Tu conduis
- Il conduit
- Nous conduisons
- Vous conduisez
- Ils conduisent
Exemple du deuxième groupe : finir : R1 = “fini”, R2 = R3 = “finiss”
- Je finis
- Tu finis
- Il finit
- Nous finissons
- Vous finissez
- Ils finissent
Suivent ce modèle :
- TOUS les verbes du deuxième groupe (R2 = R3 = R1 + “-ss-”).
- Certains verbes du troisième groupe (avec radicaux R2 ou R3 parfois fortement modifiés par rapport à R1) :
- Verbes en “-ire” (lire, écrire…) sauf dire pour lequel le radical de la 2PP diffère encore de celui des 1PP et 3PP : « vous dites » et non « vous
disez ») ;
- Verbes en “-oudre” (coudre, résoudre…) ;
- Verbes en “-ttre” (battre, mettre…) ;
- Verbes en “-aindre”, “-eindre”, “-oindre” (plaindre, feindre, joindre…) ;
- Verbes isolés : bouillir, clore, croître, dormir, gésir, naître, partir, savoir, sentir, servir, sortir, suivre, vaincre, vivre…
Cas où R1 ≠ R2 ≠ R3
Exemple : retenir : R1 = “retien-”, R2 = “reten-”, R3 = “retienn-”.
- Je retiens
- Tu retiens
- Il retient
- Nous retenons
- Vous retenez
- Ils retiennent
Ce sont uniquement des verbes du troisième groupe.