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Et les cédilles, ça ressemblait à rien ces zigouigouis, quant au verbe avoir qui s’accordait tantôt avec le complément d’objet direct tantôt pas, c’était un cauchemar.— (Akli Tadjer, Alphonse, Jean-Claude Lattès, 2005)
Pierre a deux filles.Cadet Rouselle a trois maisons.
La Mongolie n’a que deux voisins : la Russie et la Chine.
L’antilope a plusieurs prédateurs.J’ai un beau chapeau.
J’ai un très bon emploi.
Nous avons un logement très agréable.
Hélas ! Il mourra donc ! Il n'a pour sa défense Que les pleurs de sa mère et que son innocence.— (Jean Racine, Andromaque, 1667)
Ce canal, ouvert sur la rive gauche du Rhône, a pour but d’offrir à la navigation une voie indépendante des accidents du fleuve.— (Pierre-Joseph Proudhon, Canal d’Arles à Bouc, dans Manuel du Spéculateur à la Bourse, 1875)
Que pensent-ils de moi ? Que j’ai été battu sans doute, que j’ai cédé. « Ils m’ont eu. »— (François Mauriac, Le Nœud de vipères, Grasset, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 143)
« Autant j’aime qu’une femme me plaise, autant il m’est impossible d’estimer une femme que j’ai eue. »— (Simone de Beauvoir, Mémoires d’une jeune fille rangée, 1958, réédition Le Livre de Poche, page 462)
(J’ai … qui …)(Populaire) Introduit une nouvelle information concernant le locuteur sans relation thème-rhème.
Ça humait l’accord du participe passé avec l’auxiliaire avoir quand le complément d’objet est placé sans devant derrière.— (Dominique Lemaire, Le trèfle à quat’feuilles, Éditions L'Age d'Homme, 1987, p. 29)
Notes
Une faute courante consiste à faire suivre le verbe avoir d’un infinitif au lieu d’un participe passé, par exemple, avoir gagner au lieu de avoir gagné. Cette faute peut venir d’une ressemblance avec le cas où le verbe précédent n’est pas un auxiliaire, par exemple, faire gagner. Le problème se pose pour les verbes du premier groupe car le son er est semblable au son é. On ne rencontrera pas la faute pour les verbes des autres groupes, car il est évident qu’on écrira, par exemple, avoir perdu.
Pour les hommes de Chronos, l’avoir d’un passé ne saurait être analogue à l’avoir des choses ; bien que mort et irretrouvable, ou plutôt parce que mort et irretrouvable, notre passé nous possède plus que nous ne le possédons.— (Micheline Sauvage, Le cas Don Juan, 1953, page 102)
M. Donnet, son père, a été maire de Caen pendant toute la durée du gouvernement de Juillet. Pourchassé sous le second Empire il perdra tout son avoir.— (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942, page 13)
Le 26 juillet : Nasser nationalise le Canal de Suez et décide de geler tous les avoirs de la Compagnie universelle du canal de Suez.— (Wikipédia, année 1955)
Par la nature de leurs richesses : ces bourgeois fortunés sont des « terriers » comme on dit à Lyon ; ils ont investi une grande part de leur avoir dans des fonds.— (Georges Duby et Robert Mandrou, Histoire de la civilisation française, tome 1, Armand Colin, 1958; édition de 1968, page 143)
Les plaignants souhaitent poursuivre la compagnie aérienne canadienne qui a choisi d’offrir à ses clients américains des avoirs pour des voyages futurs et non des remboursements, a indiqué CTV News.— (Agence QMI, Air Canada pourrait se retrouver dans l’eau chaude, Le Journal de Montréal, 1er novembre 2020)
Vous avez un avoir de cent euros.
Le fait de posséder, par opposition au fait d'être ou de faire.
Avoir ou être? La civilisation de consommation, inhumaine et aberrante, nous impose dès l'enfance la loi de l'avoir donc de la souffrance.— (Arnaud Desjardins, Les chemins de la sagesse, La Table Ronde, Pocket spiritualité, 1999, page 257)
Ci astat Oliver, qui dist si grant folie Que une sule nuit avereit cent feiz ma fille.— (Pèlerinage de Charlemagne, édition de Francisque Michel, page 29)
D'abord \a.vei̯r\, la diphtongue /ei̯/ évolue en /oi̯/ à part en anglo-normand ce qui donne \a.vwaʁ\, d'où la variante plus ancienne ou anglo-normande aveir. Cependant, cette diphtongue continue à évolué plus vite que la graphie devenant à partir du XIIe siècle, /oj/ puis /ue̯/, au XIIIe siècle, /we/, au cours du moyen-français elle s'ouvre en /wɛ/ et devient finalement /wa/ à partir du XVIIIe siècle.
Cette graphie a été utilisée en 1886 par Adolphe Orain. Elle ne correspond à aucune norme graphique moderne du gallo. Les orthographes correspondantes dans les graphies existantes sont :
« avoir » dans Adolphe Orain, Glossaire patois du département d'Ille-et-Vilaine suivi de chansons populaires avec musique, Maisonneuve Frères et Ch. Leclerc, 1886, 279 pages, page 5