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Le toponyme n’est connu que par des formes médiévales dont les origines sont obscures. Il s’agit peut être d’une formation toponymique gauloise ou gallo-romane en -acum, suffixe marquant la localisation ou la propriété. Le premier élément Do-, Du- doit représenter le nom de personne gaulois Dous.
Dans les sources historiques avérées, le nom de la localité est attesté sous les formes Doac (monnaie mérovingienne), Doacense en 975, Duaci (génitif) en 1024, Duuaicum, Duuuaicum vers 1040, Duacum en 1035–1047, Duacum en 1051, Duacum en 1076 et en 1080–1085, Duachum en 1108, Duai en 1194, Doai en 1204, Douai apparaît pour la première fois en 1223.
De toutes les villes du département du Nord, Douai est, hélas ! celle qui se modernise le plus, où le sentiment innovateur a fait les plus rapides conquêtes, où l’amour du progrès social est le plus répandu.— (Honoré de Balzac, La Recherche de l’Absolu, 1834)
Au fond de l’immense cheminée qui s’ouvrait rouge et flamboyante, comme la gueule représentant l’enfer dans la grande diablerie de Douai, brûlaient des arbres tout entiers.— (Théophile Gautier, Le capitaine Fracasse, 1863)
Douai est une vieille ville catholique, parlementaire, lettrée, « l’Athènes du Nord », dit-on. Beaucoup de magistrature riche, qui a de la morgue et vit chez soi confortablement, reçoit à dîner savamment. Dix ou douze personnes donnent des bals l’hiver.— (Hippolyte Taine, Carnets de voyage : Notes sur la province, 1863-1865, Hachette, 1897)
Ici même, sur ce dernier ourlet du plateau de Lorette, qui commande la plaine de Douai-Liévin et le bassin de Lens la lutte fut infernale.— (Charles Le Goffic, Bourguignottes et pompons rouges, 1916, page 199)
: Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Librairie Guénégaud, Paris, 1979, ISBN 2-85023-076-6, p. 252