Ermitage \ɛʁ.mi.taʒ\ masculin
Je visitai l’Ermitage, l’un des nombreux palais qui bordent la Néva, et je suis encore à savoir pourquoi la résidence de Sa Majesté a été ainsi appelée. Au surplus, l’Ermitage n’a aucun point de ressemblance avec ce genre de demeures dont il a pris le nom. On m’avait beaucoup parlé des tableaux : mais, je l’avoue, je ne m’attendais pas au magnifique spectacle qu’offre ce palais.— (« Saint-Pétersbourg. L’Ermitage et le palais de marbre », dans la Revue des Deux Mondes, 1829)
On sait que les manuscrits de Diderot furent transportés à sa mort au palais de l’Ermitage, avec sa bibliothèque, par suite de la cession qu’il en avait faite à l’impératrice Catherine, et dont le prix avait racheté le bien-être et la dignité de ses dernières années. C’est même cette circonstance qui a sauvé ces manuscrits d’une destruction à peu près certaine.— (Elme-Marie Caro, « Diderot inédit, d’après les manuscrits de l’Ermitage », dans la Revue des Deux Mondes, 1879)
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