Diminutif de Françoise, sans doute du breton Fañchenn, féminin de Fañch (François).
Invariable |
---|
Fanchon \fɑ̃.ʃɔ̃\ |
Fanchon \fɑ̃.ʃɔ̃\ féminin
Parfois dénommée "Chant des Marie-Louise", l'aimable Fanchon est une chanson de garnison communément attribuée à Antoine-Charles-Louis, comte de Lasalle (10 mai 1775 - 6 juillet 1809), officier du premier Empire, fondateur de la Société des Assoiffés (ou des Altérés), qui l'aurait composée au soir de la bataille de Marengo, le 25 prairial an VIII (14 juin 1800).
... vous citez au lieu d’observer, et c’est à l’aide d’un vers d’Horace que vous nous dites le caractère de Fanchon. Horace ne connaissait point Fanchon, et Fanchon ne connaît pas Horace.— (Paul Féval, Les Mystères de Londres, 1844)
Le dispositif narratif dominant dans les romans pornographiques du XVIIe siècle est le dialogue entre deux femmes, qui sont parfois des nonnes, l’une généralement plus initiée aux choses du sexe que l’autre. Ainsi, dans le premier dialogue de L’École des filles, on voit Suzanne en train d’instruire Fanchon sur les choses de l’amour afin qu’elle se prépare à recevoir M. Robinet ; dans le second dialogue, Fanchon rend compte à Suzanne de ses rencontres amoureuses, et Suzanne parfait son éducation sur tout ce qui touche de près ou de loin au sexe.— (Maurice Couturier, Roman et censure, ou, La mauvaise foi d’Éros, Éditions Champ Vallon, Sessel, 1996)