Singulier | Pluriel |
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Fosbury-flop | Fosbury-flops |
\fɔs.bœ.ʁi.flɔp\ |
Fosbury-flop \fɔs.bœ.ʁi.flɔp\ masculin
La paternité du Fosbury-flop n’appartient pas à Dick Fosbury, il semblerait que ce soit Bruce Quande qui ait sauté de cette manière pour la première fois. Dick Fosbury a développé la même technique sans le savoir, .— (Jean-Paul Kurtz, Dictionnaire Étymologique des Anglicismes et des Américanismes,, 2014, volume 2, page 523)
En 1968, les arbitres des Jeux Olympiques ont considéré que le Fosbury Flop constituait une pratique non autorisée, qu’il brisait le cadre des règles du saut en hauteur. Or, après vérification, il s’est avéré que la seule obligation était de prendre appel sur un seul pied.— (La ruse: entre la règle et la triche, sous la direction de Charles Perraton et Maude Bonenfant, PUQ, 2011, page 103)
Il fonce droit sur Chancelade, l’univers vacille, le lieutenant dans les airs adopte d’instinct la technique du fosbury-flop, beaucoup plus performante que celle du saut en ciseau aujourd’hui dédaignée par les athlètes, .— (Éric Chevillard, Palafox, Éditions de Minuit, 1990, 2003 & 2012)
Mais il y a quelques exemples qui marquent, comme le saut en longueur de Bob Beamon longtemps inégalé ou des inventions de techniques comme celle du fosbury flop en saut en hauteur, qui devient norme universelle et nouveau paradigmatique en athlétisme.— (Françoise Labridy, Hors-corps: actes sportifs et logique de l’inconscient, L’Harmattan, 2014, page 24)
En finale, le public de Mexico est derrière lui et se déchire les cordes vocales en lâchant des « Olé » à chacun de ses « Fosbury flops » surréels et révolutionnaires.— (Mustapha Kessous, Les 100 histoires des Jeux olympiques, « Que sais-je ? » no 3951, Presses Universitaires de France, 2012)