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Selon la mythologie grecque, cette constellation représenterait Callisto, une nymphe aimée de Zeus. Quand Héra, l’épouse de Zeus, découvrit leur relation, ce dernier changea Callisto en Grande Ourse et son fils Arcas en Petite Ourse pour les soustraire à la colère d’Héra. Outragée, Héra demanda justice à l’Océan, et les ourses furent alors condamnées à tourner perpétuellement autour du pôle Nord, jamais autorisées à se reposer sous la mer.
Selon une autre version, la nymphe Callisto était la fille de Lycaon, un roi d’Arcadie. Zeus l’aperçut alors qu’elle chassait en compagnie d’Artémis et il s’en éprit. Héra, jalouse, changea la jeune fille en ourse après qu’elle eût donné naissance à un fils, Arcas. L’enfant grandit, devint un homme, et un jour qu’il participait à une chasse, la déesse dirigea Callisto vers l’endroit où il se trouvait, dans l’espoir de lui voir décocher une flèche à sa mère, en toute ignorance. Mais Zeus enleva l’ourse et la plaça parmi les étoiles. Plus tard, son fils Arcas vint l’y rejoindre.
Les Romains appelaient cette constellation septemtriones, « les sept bœufs de labour », d’où le mot septentrional.
Dans trois heures, il faudra partir, quand la Grande Ourse se sera renversée dans le ciel immense.— (Pierre Loti, Aziyadé, 1879)
Au-dessus des maisons, la Grande Ourse, le « Chariot de David » allongeait son timon d’étoiles scintillantes.— (Émile Moselly, Terres lorraines, 1907)
Maître du mot-talisman, du mot magique, et, d’autre part, ayant remarqué que toute l’aventure tournait autour du nombre sept (sept abbayes, sept moines, sept branches au chandelier, sept pierres de couleur enchâssées dans sept bagues) aussitôt, tu entends, aussitôt, par une sorte de mouvement réflexe de mon esprit, j’ai noté que l’étoile Alcor appartenait à la constellation de la Grande Ourse. Et le problème était résolu.— (Maurice Leblanc, La Comtesse de Cagliostro, 1924)
