Nom propre |
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Hurlus \yʁ.ly\ |
Hurlus \yʁ.ly\
D'abord vicaire à Mareuil-sur-Ay , il suppléa un curé interdit, avec un zèle et un tact qui confirmèrent, auprès de ses supérieurs, sa bonne réputation. Appelé, quatre ans après , à la cure de Perthes-lès-Hurlus il eut à desservir, avec cette paroisse, ses deux annexes des Hurlus et du Mesnil-lès-Hurlus. Il se multiplia par son activité; .— (Vie du père Marie Éphrem, (Vincent-Joseph-Mathieu Ferrer) : ou, Histoire d'un moine de nos jours, mort à la abbaye de la Trappe d'Aiguebelle, (Drôme), Avignon : chez L'Aubanel, 1842)
Un événement tragique vient de se passer dans la commune de Hurlus (Marne):— (Édouard-Adolphe Duchesne, Observations médico-légales sur la strangulation ou Recueil d'observations nouvelles de suspension incomplète, Paris : chez J.-B. Baillière, 1845, p. 38 - Extrait des Annales d'hygiène publique et de médecine légale (tome XXXIV, 1re partie))
Le premier de ce mois, le nommé Nicolas Champenois, cultivateur et habitant aisé de cette commune, après avoir labouré et ensemencé en avoine un de ses champs, retournait au village vers le soir, lorsque, à 400 mètres de distance, il ôta la longe de son cheval, .
Trois villages pour raconter, non point un moment de la guerre, ni même la guerre de 1914-1918 mais la guerre éternelle : Perthes-les-Hurlus, Hurlus, Mesnil-les-Hurlus. Il n'en reste plus rien que quelques blocs de maçonnerie cachés sous les herbes sauvages, et à l'époque où des bataillons de touristes peuvent aller pique-niquer parmi les ruines de cités fabuleuses, personne ne peut approcher ces témoins d'un si proche présent, car ils sont inscrits dans le périmètre d'un terrain militaire.— (Jean Némo, « Je les grignote. Champagne 1914-1915 » , dans Europe : revue littéraire mensuelle, vol. 43, no 437-440, 1965, p. 321)
, l'Esprit de la Guerre et des Batailles s'éveille et s'élance, et alors nous montâmes à l'assaut des Hurlus, raconte pour la centième fois notre vieux M. Hugues, et nul doute que les deux enfants de Marco et le fils d'Annick s'imaginent, tout comme Alberte, Annick et Marco jadis, que les Hurlus c'est non point un bourg en Champagne, mais le sobriquet par lequel on désigne l'ennemi, .— (Clarisse Francillon, Les graines de l'orage, Paris : chez Pierre Horay, 1966)