Féminin singulier invariable |
---|
Marne \maʁn\ |
Marne \maʁn\ féminin
Un autre dimanche, ils allèrent à Joinville-le-Pont et ils y allèrent à pied en traversant le bois de Vincennes. Là, ils canotèrent encore sur la Marne, en compagnie de tous les Parisiens venus dans l'île pour manger des barbillons.— (Edgar Monteil, Les Trois du Midi, Paris : chez Charavay, Mantoux & Martin, 1893, chapitre 3)
La Marne, déni français. Tout est fait pour la déconsidérer. Le souvenir frivole des guinguettes et des canotiers contribue à la dévaluer. La seule fois dans son histoire où elle acquiert la notoriété, c’est de façon illégitime. Pour les Français, la Marne est avant tout le nom d’une bataille.— (Jean-Paul Kauffmann, Remonter la Marne, Fayard, 2013, Le Livre de Poche, page 13)
Voici une étape aussi sauvage qu'inédite entre l'intemporel village de Condé-Sainte-Libiaire et la fameuse ancienne chocolaterie de Noisiel. Cet itinéraire offre de magnifiques passages au plus près la Marne.— (Guide du Routard Paris île de France à vélo, Éditions Hachette, 2018, page 171)
On avait commis l'erreur de séparer Grandham, Autry, Condé-lès-Autry et Binarville qui avaient des intérêts forestiers communs. Les deux premières communes avaient été incluses dans les Ardennes et les deux autres dans la Marne.— (Jacques Hussenet, Argonne : 1630-1980, Cendrée, 1982, page 87)
Plus ridicule encore, certaines communes comptent plus de conseillers municipaux que d'habitants : c'est en particulier le cas d'une commune du département de la Marne, Rouvroy-Ripont, qui à l'époque où j'exerçais mes fonctions de préfet dans ce département comptait 7 habitants et 9 conseillers municipaux.— (Jean-Émile Vié, Les sept plaies de la décentralisation, 2e édition, Éditions Economica, 1988, chapitre 2)
Nom propre |
---|
Marne \Prononciation ?\ |
Marne \Prononciation ?\
→ Modifier la liste d’anagrammes