Singulier | Pluriel | |
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Masculin et féminin |
manre | manres |
\mɑ̃ʁ\ |
manre \mɑ̃ʁ\ masculin et féminin identiques
Une attitude de mécréant !… Pis ! de défi. Je vous de disais bien que c’était une manre bête. Sa grandeur, du haut de sa calèche, le voit, fait arrêter les chevaux, descend et va truver l’homme au milieu des lisettes.— (Georges L'Hôte, La tankiote : usages traditionnels en Lorraine, Presses universitaires de Nancy, 1984, page 332 → lire en ligne)
— La Vignée ?… C’est possible… Une manre terre où il ne pousse que des chardons.— (André Theuriet, Colette, Lemerre, 1908, page 177 → lire en ligne)
— Pouvons-nous la visiter ?
— Dame, puisqu’elle est à vous… Je vas vous montrer le chemin…
En ce temps là donc : « Un homme de Saizerais était marié avec une femme qui était méchante pire que le diable ; elle faisait toujours le contraire de ce qu’il demandait. C’était une manre bête, un vrai poison, quoi ! Une fois, l’homme là qui avait envie d’aller faire un bon dîner lui dit : « Nous en avons t-y de la chance, Gogotte, d’avoir une si bonne vache ? Je pense bien qu’y ne faudra jamais la vendre.— (Guy Didier, Les turqueries de Scarpone, Olusum / Genèse No 33, janvier 2006 → lire en ligne)
Par la proximité de la Lorraine avec les régions germaniques, cet adjectif est utilisé exclusivement avant le nom qu’il qualifie.
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