IUFM \i.y.ɛ.f‿ɛm\ masculin invariable
Dans le cadre du rapprochement entre tous les corps d'enseignants et notamment ceux des enseignants du premier et du second degrés, les IUFM ont regroupé la préparation aux concours de recrutement ainsi que la formation initiale et continue des instituteurs (devenus professeurs des écoles), des professeurs des lycées et collèges, des conseillers principaux d'éducation et des professeurs de l'enseignement technique et des lycées professionnels.
Les IUFM ont remplacé respectivement les écoles normales d’instituteurs, les centres pédagogiques régionaux (CPR) des professeurs du secondaire, et les écoles normales nationales d'apprentissage (ENNA) de l'enseignement technique et professionnel.
La création des IUFM prend sa source dans une double et contradictoire exigence. D'une part il s'agissait de s'inspirer des acquis pédagogiques élaborés pour l'essentiel dans l'école primaire. Mais d'autre part, on voulait renforcer les disciplines et “universitariser” la formation des enseignants du primaire. C'est ce mariage de la carpe et du lapin qui explique la convergence de critiques issues de points de vue opposés.— (Philippe Meirieu avec Stéphanie le Bars, La machine-école, Gallimard, collection « Folio “Le Monde” actuel », 1991, rééd. poche 2001, ISBN 978-2070420490.)
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