Invariable |
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Jésus \ʒe.zy\ |
Jésus \ʒe.zy\ masculin
Un jour, le plus jeune des fils de José, le forgeron – je crois me souvenir qu’il s’appelait Simbarashe – a déserté son poste de travail dans la ferme du maître Jésus Da Costa. Quand les Prazeiros l’ont retrouvé, ils l’ont attaché tout nu à un tonneau. Et ils l’ont chicotté si fort que sa peau se détachait par endroits, laissant apparaître ici la blancheur de ses côtes, là les pointes osseuses de son échine.— (Philippe Morvan, L’envol du papangue, Orphie, 2024)
Jésus \ʒe.zy\ masculin
Elle enfantera un fils à qui vous donnerez le nom de Jésus, parce que ce sera lui qui sauvera son peuple en le délivrant de ses péchés.— (Bible, Matthieu, I, 21, traduction Sacy, 1759)
La foi chrétienne ne va principalement qu’à établir ces deux choses, la corruption de la nature, et la rédemption de Jésus-Christ.— (Blaise Pascal, Pensées, éd. 1670)
Elle était en effet l’obligée de nos fautes, car sans le péché de l’homme, Jésus ne serait point né sous l’aspect peccamineux de notre ressemblance et Elle n’aurait pu dès lors être la génitrice immaculée d’un Dieu.— (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, 1915)
les institutions nouvelles étaient devenues intangibles et l’idéologie qui fut construite pour les expliquer devint comme une foi qui sembla longtemps avoir pour les Français la valeur que la révélation de Jésus a pour les catholiques.— (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chapitre III, Les Préjugés contre la violence, 1908)
L’attitude de la théologie chrétienne à l’égard des juifs a été fixée dans le début du IVe siècle (concile de Nicée, 325) : le judaïsme ne doit pas disparaître, il doit vivre, mais dans un état d’avilissement et de misère tel qu’il fasse nettement apparaître aux yeux des croyants comme des incroyants le châtiment infligé par Dieu à ceux qui n’ont pas voulu reconnaître la divinité de Jésus.— (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
Jésus n'était pas un casseux de party. Il a fait son premier miracle aux noces de Cana, non pas pour convertir les hôtes, mais pour faire éclater la joie avec l’abondance du vin.— (Yvon Poitras, Vivre! un beau défi, Montréal (Canada) : chez Médiaspaul, 2002, page 49)
Commune à ces divers récits, la résurrection par Jésus d’un coq rôti, placé sur la table lors du dernier repas : revenu à la vie, le coq annonce la Passion du Seigneur.— (François Bovon, L’Évangile selon saint Luc : texte imprimé, vol. 4, Labor et Fides, 2009, page 225)
La conversation, à un certain moment, porta sur Jésus, Nush, qui n’avait encore rien dit, sembla tout à coup se réveiller d’un long sommeil, reconnaissant — donc connaissant — ce dont il était question. Elle s’écria avec flamme : « Ah oui, Jésus de Saint-Nazaire ! »— (Claude Lanzmann, Le Lièvre de Patagonie, Gallimard, 2009, chapitre 8)
Jésus \ʒe.zy\
– Comment se fait-il que je ne les aie jamais vus ?— (Octave Mirbeau, Le Calvaire, 1886, IX)
– Ah ! Jésus !… C’est que le père est toujours malade, et que la demoiselle reste à le soigner, la pauvre petite !
– Et crois-tu que c’est frais ? un museau rigoleur... Tiens, pendant qu’on était à causer, je lui ai vu la jambe jusqu’au mollet ! Ah ! Jésus Fils ! Comme c’était ! »— (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, collection Le Livre de Poche, page 163)
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