Monomaque

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Voir aussi : monomaque

Étymologie

→ voir monomaque

Nom propre

Singulier Pluriel
Masculin
et féminin
Monomaque Monomaques
\mɔ.nɔ.mak\

Monomaque \mɔ.nɔ.mak\ masculin

  1. (Histoire) Surnom donné à l’empereur byzantin Constantin IX (XI e siècle).
  2. (Au pluriel) désigne Constantin IX et ses descendants.
    • Psellos nous apprend, dans un de ses éloges adressé à Constantin Monomaque, que celui-ci et son père Théodose avaient pour patrie Antioche de Syrie. La mention de deux générations de Monomaques nés dans cette ville atteste bien une résidence durable, mais curieusement, sans cette information explicite de Psellos, aucun autre indice ne nous aurait permis de lier les Monomaques à Antioche. — (Jean-Claude Cheynet Pouvoir et contestations à Byzance (963–1210), Publications de la Sorbonne, 1990 (réimpression de 1996))
  3. (Histoire) Surnom de Vladimir II, grand-prince de Kiev (XII e siècle), parce que sa mère était fille de Constantin Monomaque.
  4. Au pluriel, désigne Vladimir II et ses descendants.
    • L’Olgovitch Vsévolod II s’était montré bien plus généreux envers le Monomaque Viatcheslaf que le Monomaque Ysiaslaf II ne se montra envers l’Olgovitch Igor II. Tous les princes de la Russie méridionale, Olgovitchs et Monomaques, reconnaissaient Mstislaf-le-Brave pour leur arbitre et leur chef ; les Poloutsis, chez qui il avait pris son épouse, s’armaient volontiers pour ses querelles, et les boyards de Galitch, ennemis du peuple et des princes, étaient capables de tous les crimes. — (Joseph Esneaux, L.-E. Chennechot, Histoire philosophique et politique de Russie, tome deuxième, J. Corréard Je, Éditeur-Propriétaire, Paris, 1830)
  5. (Mythologie nordique) (Poétique) Héros combattant chaque jour à Valhalla, traduction de einheriar, « qui combat seul ».
    • Odin est nommé le Père des Combattants, parce qu’il est le chef des Monomaques (einheriar), c’est-à-dire de tous les héros qui, après leur mort, sont reçus dans Valhalle. — (Frédéric Guillaume Bergmann, Poëmes islandais (Voluspa, Vafthrudnismal, Lokasenna) tirés de l’Edda de Sæmund, Paris, 1838)

Traductions