Ourcq \uʁk\ masculin
La dérivation de la rivière de l’Ourcq , ordonnée par le Gouvernement , promet à notre capitale des avantages multipliés dont on ne peut se faire une juste idée que par l’usage.— (Louis-Charles François Petit-Radel, Notice historique comparée sur les aqueducs des anciens et la dérivation de la rivière d’Ourcq, Paris : chez Langlois, an XI, page 1)
Et ça mange comme les Irlandais des pommes de terre, mais frites dans de la graisse de rat, du pain cinq fois la semaine, ça boit de l’eau de l’Ourcq aux tuyaux de la Ville, parce que l’eau de la Seine est trop chère ; et ça ne peut pas avoir d’établissement à son compte, faute de six ou sept mille francs.— (Honoré de Balzac, La Cousine Bette, 1846)
Quant aux « curiosités touristiques », si le canal de l’Ourcq, qui s’étend et dort comme une piscine entre les quais de la Marne et de l’Oise ne rend pas le voyageur poétique, c’est qu’il est trop difficile pour s’accommoder d’un paysage mi-hollandais et mi-rhénan. Ce canal est pour moi le Versailles et le Marseille de cette orgueilleuse et forte contrée.— (Léon-Paul Fargue, Le Piéton de Paris, Gallimard, 1939)