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| Polytechnique \pɔ.li.tɛk.nik\ |
Polytechnique \pɔ.li.tɛk.nik\ féminin
Ancien candidat à l’École polytechnique, il avait étudié les mathématiques, ce qui lui donna l’habitude de l’analyse et il était resté interné jusqu’à vingt ans dans un lycée de province, ce qui lui avait donné l’habitude de la souffrance.— (Charles-Louis Philippe, Bubu de Montparnasse, 1901, réédition Garnier-Flammarion, page 57)
Qu’ils sortissent de Polytechnique ou de Saint-Cyr, presque tous le même délire les possédait.— (Victor Margueritte; « Au bord du gouffre - Août-Septembre 1914 », 1919)
– C'est de nos communes années de Polytechnique qu'il s'agit. Les élèves d'une même promotion, on a coutume de les diviser en bons et en mauvais. Il est, hélas ! une autre classification, plus brutale, sinon plus équitable. Il y a ceux qui ont de l'argent, et puis les autres.— (Pierre Benoit, Le Soleil de minuit, Albin Michel, 1930, réédition Le Livre de Poche, page 91)
Le père de Laforgue, qui s'était depuis quelque temps consolé du refus de son fils d'entrer à Polytechnique, lui parlait d'une thèse de doctorat, après l'agrégation.— (Paul Nizan, La Conspiration, 1938, page 52)
« Quel dommage que Simone ne soit pas un garçon : elle aurait fait Polytechnique ! »— (Simone de Beauvoir, Mémoires d’une jeune fille rangée, 1958, réédition Le Livre de Poche, page 247)