Quai d’Orsay \kɛ dɔʁ.sɛ\ masculin singulier
Le Quai d’Orsay n'avait oublié qu'une chose : de notifier l’accord franco-britannique aux puissances signataires de la Convention de Madrid.— (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, page 144)
Le départ des Laurent lui fit connaître une nouvelle fraude de la vie diplomatique : pour le Quai d’Orsay, l’ambassadeur n’aurait quitté son poste que dans huit jours ; autrement dit, il toucherait huit jours de plus ses frais de représentation et ses indemnités de résidence.— (Roger Peyrefitte, Les Ambassades, 1951, Deuxième Partie, I, page 91)
Il fallait en effet empêcher que le comportement des Français donnât du grain à moudre à certains pans de l’opinion allemande – le Quai d'Orsay craignait particulièrement les publications pangermanistes et leur effet sur la population et les dirigeants allemands.— (Eva Avrillon, La portée de l'incident de Lunéville (1913) dans la perception française de la "menace allemande" avant la Première Guerre mondiale , mémoire de fin d'études de Master 2, GRIN Verlag, 2011)
Quai d’Orsay \kɛ dɔʁ.sɛ\ invariable
Désireux de résoudre la question du Maroc, il pense la régler en un tête-à-tête avec l’Espagne d’où l’Angleterre comme l’Allemagne seraient exclues. Quel prétexte ? simple et pitoyable : ni l’un ni l’autre de ces deux grands États ne sont puissance méditerranéenne. Ayant découvert cet argument — très Quai d’Orsay — Delcassé aborde le gouvernement du roi catholique auquel il propose, en 1903, le partage à deux de l’empire chérifien.— (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
Sous la présidence de Couve de Murville régnait une atmosphère très Quai d’Orsay.— (Marc Abélès, Un ethnologue à l’Assemblée, 2000, page 130)