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Étymologie
- Nom-racine de flexion acrostatique reconstruit par Schindler et Griepentrog. Déverbal avec assimilation (gʷ > kʷ) et élargissement -t- d’un verbe *negʷ-, continué seulement par le hittite neku-zi « il s’obscurcit, la nuit tombe ». En s’appuyant sur le grec ancien -nukh- (-νυχ-) « la nuit, au soir » et le hittite, certains reconstruisent plutôt une consonne labio-vélarisée aspirée -*gʷʰ-. Kloekhorst en fait la synthèse en avançant un radical verbal *negʷʰ- et un déverbal *nogʷʰ-t-s, *negʷʰ-t-s, devenu ensuite *nokʷts, *nekʷts dans les langues qui ont connu une réinterprétation de l’opposition fortis / lenis en sourd / sonore.
- Quant à la flexion du thème en -t, du type sanskrit stú-t- « louange », (bhāra-)bhṛ́-t- « porteur de fardeau », la forme attendue du génitif singulier serait *nkʷ-t-és ou -ós. Par ailleurs, {Kroonen rapproche le -t du suffixe -ot- dans *leuk-ot- « lumière », d’où l’allemand Licht et le hittite lukkatt « aube, demain matin ».
Nom commun
Cas
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Singulier
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Duel
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Pluriel
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Nominatif
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*nókʷts |
*nókʷth₁e |
*nókʷtes
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Vocatif
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*nókʷt |
*nókʷth₁e |
*nókʷtes
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Accusatif
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*nókʷtm̥ |
*nókʷth₁e |
*nókʷtn̥s
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Génitif
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*nékʷts |
? |
*nékʷtoHom
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Datif
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*nékʷtei |
? |
*nékʷtm̥os
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Ablatif
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*nékʷts |
? |
*nékʷtm̥os
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Locatif
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*nékʷt(i) |
? |
*nékʷtsu
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Instrumental
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*nékʷt(e)h₁ |
? |
*nékʷtbʰi
|
*nókʷts féminin
- Nuit.
Dérivés
Dérivés dans d’autres langues
- albanais : natë
- anatolien :
- hittite : 𒉈𒆪𒍖 (nekuz) (au génitif singulier)
- balte :
- celtique : *noxs
- germanique : *nahts (voir à ce mot)
- hellénique :
- grec ancien : νύξ (núx) « nuit »
- indo-iranien : *nakt-
- italique :
- latin : nox (voir à ce mot pour ses continuateurs en roman)
- slave : *noťь (voir à ce mot)
- tokharien :
Références
- Robert S. P. Beekes, art. « νύξ, νυκτός », in Etymological Dictionary of Greek, t. 2, Brill, Leyde, 2009, p. 1027
- Dagmar S. Wodtko, Britta Irslinger et Carolin Schneider (dir.), art. « 1. *negu̯- », in Nomina im indogermanischen Lexikon (NIL), Unversitätsverlag Winter, Heidelberg, 2008, p. 504–514
Notes
- ↑ Jochem Schindler, « Zu hethitischen nekuz », Zeitschrift für vergleichende Sprachforschung auf dem Gebiete der indogermanischen Sprachen, nº 81, 1967, pages 290–303 ; « L’apophonie des noms-racines indo-européens », BSL, nº 67, 1972, page 32 ; « L’apophonie des thèmes indo-européens en -r/n », BSL, nº 70, 1975, pages 4–5.
- ↑ Wolfgang Griepentrog, Die Wurzelnomina des Germanischen und ihre Vorgeschichte, Institut für Sprachwissenschaft der Universität Innsbruck, Innsbruck, 1995, p. 476–478, note 35.
- ↑ Murray Barnson Emeneau, Language, tome 34, nº 3, 1958, page 415 ; Michel Lejeune, Traité de phonétique grecque, 2e édition, revue et corrigée, Klincksieck, Paris, 1955, page 35, note 1 ; Helmut Rix, « Oskisch brateis bratom, lateinisch grates », in Anusantatyai : Festschrift für Johanna Narten zum 70. Geburtstag, sous la direction d’A. Hintze et E. Tichy, Röll, Dettelbach, 2000, pages 213–214, note 28.
- ↑ Alwin Kloekhorst, Etymological Dictionary of the Hittite Inherited Lexicon, Brill, Leyde, 2008, page 602
- ↑ Fedrik Otto Lindeman, « Hittite nekuz mehur », in o-o-pe-ro-si : Festschrift für Ernst Risch zum 75. Geburtstag, s. la dir. d’Annemarie Etter, de Gruyter, Berlin–New York–Amsterdam, 1986, pages 146–148
- ↑ Guus Kroonen, Etymological Dictionary of Proto-Germanic, Brill, Leyde, 2013, page 381