Sauvages \so.vaʒ\ masculin et féminin identiques
Nous n’avons pas accordé de place jusqu’ici à ce que certains auteurs ont désigné sous le nom de chorée procursive, chorea festinans, et qui dans leur esprit correspondait au scélotyrbe festinans de Sauvages.— (Maurice Lannois, Nosographie des chorées, 1886, page 50)
Sauvages \so.vaʒ\ masculin pluriel
Le 15 avril 1676, à Saint-Germain-en-Laye, Louis XIV signe une ordonnance qui défend à tous les habitants de quelque condition et qualité qu’ils soient d’aller à la traite des fourrures « dans les habitations des Sauvages et profondeur des bois ».— (Jacques Lacoursière, Histoire populaire du Québec, volume 1, « Des origines à 1791 », 2013, p. 226)
Mais les cartes italiennes et catalanes du quatorzième siècle contiennent déjà le tracé de tout cet archipel, y compris le petit groupe des trois îles Désertes, et même celui des îles Sauvages : et sur toutes uniformément la nomenclature est italienne, avec cette particularité digne de remarque, que les dénominations imposés [sic : imposées] au quinzième siècle par les Portugais en sont la reproduction pure et simple, ou la traduction littérale. Ainsi Porto Sancto nous est déjà offert par le portulan médicéen de 1351, et l’on y voit Madère avec le nom de Insula de lo Legname, qui a absolument la même signification que Ilha da Madeira en portugais. Les Insule Deserte se trouvent également sur le portulan médicéen ; mais les Insule Salvatge ou Salvaze ne commencent à paraître que sur la carte catalane de 1375.— (Marie Armand Pascal d’Avezac, Eugène de Froberville, Frédéric Lacroix, Ferdinand Hoefer, Oscar Mac Carthy, Victor Charlier, L’Univers : Histoire et description de tous les peuples : Îles de l’Afrique, Firmin Didot Frères, Éditeurs, Paris, 1848)
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