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Note : Du XVIe siècle jusqu’au milieu du XXe siècle, le mot Sauvages en français canadien désignait les peuples des Premières Nations du Canada (Amérindiens), sans connotation péjorative.
À l’époque de l’exploration du continent nord-américain (surtout le centre et le nord-est) par les Européens et les Canadiens français (XVIIe-XIXe siècles), il était fréquent que les coureurs de bois et autres Blancs (militaires en garnison, etc.) s’unissent à des femmes amérindiennes mais changent de territoire avant la naissance des enfants pouvant naître de ces unions. Il arrivait alors souvent que les Amérindiennes, après avoir accouché, aillent porter les bébés dans un établissement blanc quelconque et les y abandonnent pour qu’on s’en occupe, estimant que ces enfants auraient alors un meilleur destin[1].
(Sens figuré)(Canada) Se dit lorsqu’il y a eu une naissance dans une famille.
Une informatrice affirme que « les femmes blanches aussi fautaient » ce qui expliquerait cette expression populaire : « les Sauvages sont passés », dont on se servait pour annoncer une naissance aux enfants de la maison.— (Madeleine Ferron & Robert Cliche, Les Beaucerons, ces insoumis: petite histoire de la Beauce, 1735-1867, Éditions Hurtubise, 1974, page 37)
Ce matin, je savais que les Sauvages sont passés à la maison mais j’avais pas le droit d’arrêter voir en retournant à l’école. Notre grand-mère a dit que les Sauvages avaient peut-être pas encore quitté. Elle est entrée dans notre maison, elle. Elle avait pas peur.— (Roch Carrier, Prières d’un enfant très très sage, Éditions Stanké, 1988, page 29)