Taï-ping \Prononciation ?\ masculin
Singulier | Pluriel |
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Taï-ping | Taï-pings |
\Prononciation ?\ |
Taï-ping \Prononciation ?\ masculin
L’organisation du pillage et du meurtre par les Taï-pings, qui ne forment plus aujourd’hui qu’une vaste jacquerie, était vraiment remarquable : les quatre bandes, représentées par quatre bannières, noire, rouge, jaune et blanche, ont chacune une mission à remplir :— (Achille Poussielgue, Relation de voyage de Shang-haï à Moscou, par Pékin, la Mongolie et la Russie asiatique, 1864)
La bannière noire est chargée de tuer ;
La bannière rouge d’incendier ;
La bannière jaune de piller, et d’arracher par des supplices, l’argent des victimes ;
La bannière blanche d’approvisionner les autres de vivres.
Mais, avant cette époque, un formidable soulèvement menaçait déjà la dynastie régnante. Les Tchang-Mao ou Taï-ping, les « rebelles aux longs cheveux », s’étaient emparés de Nan-King en 1853 et de Shang-Haï en 1855. S’Hiène-Fong mort, son jeune fils eut fort à faire pour repousser les Taï-ping. Sans le vice-roi Li, sans le prince Kong, et surtout sans le colonel anglais Gordon, peut-être n’eût-il pu sauver son trône.— (Jules Verne, Les Tribulations d’un Chinois en Chine, 1879)
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