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(Antiquité)(Géographie)(Toponyme) Ville de Lucanie, capitale de la Thuriatide.
Originairement ils sont, je crois, de là-bas, de Chios, et ils étaient allés s’établir à Thurium ; mais ils se sont enfuis de là et rôdent ici autour depuis plusieurs années.— (Platon, Euthydème, inŒuvres de Platon, traduction de Victor Cousin, Tome IV, p. 361.)
Jusque-là s’étendent les rivages de l’Adriatique et l’un des côtés de l’Italie, dont l’extrémité, comme je l’ai dit plus haut, se partage en deux pointes. La mer baigne les rivages renfermés entre ces deux pointes y forme différents golfes séparés les uns des autres par de petits promontoires. Le premier, appelé golfe Tarentin, s’étend entre les promontoires Sallentinum et Lacinium, et sur ses bords sont Tarente, Métaponte, Héraclée, Crotone, Thurium. Le second, nommé Scylacéen, entre les promontoires Lacinium et Zephyrium, baigne Pétilie, Carchie, Scylacée et Mysties. Le troisième, entre les promontoires Zephyrium et Bruttium, a sur ses rivages Consentie, Caulonie et Locres.— (Pomponius Mela, La Géographie de Pomponius Mela, traduction de Louis Baudet, Panckoucke, Paris, 1843, Livre II, ch. 4.)
Sylla y passa le jour entier ; après quoi laissant Muréna avec une légion et deux cohortes, pour harceler l’ennemi qui était en désordre, il alla lui-même offrir un sacrifice sur les bords du Céphise, d’où ensuite il se rendit à Chéronée, pour prendre les troupes qu’il y avait laissées, et en même temps pour reconnaître un lieu nommé Thurium, que les ennemis avaient précédemment occupé. C’est la cime d’une montagne très-roide, et qui se termine en pointe comme une pomme de pin ; nous lui donnons le nom d’Orthopagus. Au pied de la montagne coule un ruisseau appelé Morius, sur le bord duquel est le temple d’Apollon Thurien, surnom que ce dieu a pris de Thuro, mère de Chéron, le fondateur de Chéronée. D’autres disent que la génisse qui fut donnée pour guide à Cadmus par Apollon Pythien se présenta à lui dans ce lieu, qui prit de cet animal le nom de Thurium ; car les Phéniciens donnent à la génisse le nom de Thor.— (Plutarque, Les Vies des Hommes illustres par Plutarque, traduction de l’abbé Dominique Ricard, t. I, “Vie de Sylla”, ch. 17, XXIV, Firmin Didot, Paris, 1868.)
Hucusque Adria ; hucusque Italiae latus alterum pertinet. Frons ejus in duo quidem se cornua (sicut supra diximus) scindit : caeterum mare, quod inter utraque admittit, tenuibus promontoriis semel iterumque distinguens, non uno margine circuit, nec diffusum patensque, sed per sinus recipit. Primus Tarentinus dicitur, inter promontoria Sallentinum et Lacinium ; in eoque sunt Tarentus, Metapontum, Heraclea, Croto, Thurium : secundus Scylaceus, inter promontoria Lacinium et Zephyrium ; in quo est Petilia, Carcinus, Scylaceum, Mystiae : tertius inter Zephyrium et Bruttium, Consentiam, Cauloniam, Locrosque circumdat.— (Pomponius Mela, De chorographia, Livre II, ch. 4.)
Jusque-là s’étendent les rivages de l’Adriatique et l’un des côtés de l’Italie, dont l’extrémité, comme je l’ai dit plus haut, se partage en deux pointes. La mer baigne les rivages renfermés entre ces deux pointes y forme différents golfes séparés les uns des autres par de petits promontoires. Le premier, appelé golfe Tarentin, s’étend entre les promontoires Sallentinum et Lacinium, et sur ses bords sont Tarente, Métaponte, Héraclée, Crotone, Thurium. Le second, nommé Scylacéen, entre les promontoires Lacinium et Zephyrium, baigne Pétilie, Carchie, Scylacée et Mysties. Le troisième, entre les promontoires Zephyrium et Bruttium, a sur ses rivages Consentie, Caulonie et Locres. — (La Géographie de Pomponius Mela, traduction de Louis Baudet, Panckoucke, Paris, 1843.)