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Ils trouvèrent, non loin de Sybaris, une source appelée Thuria : elle s’écoulait par un tuyau d’airain, que les indigènes nommaient un « médimne ». Ce fut là le lieu qu’ils crurent avoir été indiqué par l’oracle. Ils l’entourèrent donc d’un mur et construisirent une ville qu’ils appelèrent Thurium, du nom de la source. — (La Bibliothèque historique de Diodore de Sicile, traduction de Ferdinand Hoefer, t. II, Hachette, Paris, 1865.)
Les Étoliens choisirent pour commissaires Alexandre l’Iséen, Démocrite de Calydon, Dicéarque le Trichonien, Polémarque d’Arsinoé, Lamius d’Ambracie, Nicomaque l’Acarnanien, un de ceux qui avaient quitté Thurium pour venir habiter Ambracie, et Théodote de Phères, qui, exilé de Thessalie, demeurait à Stratos. — (Histoire de Polybe, traduction de Pierre Waltz, t. 1, Livre XVII, 9-11, Garnier, Paris, 1921.)
Sylla y passa le jour entier ; après quoi laissant Muréna avec une légion et deux cohortes, pour harceler l’ennemi qui était en désordre, il alla lui-même offrir un sacrifice sur les bords du Céphise, d’où ensuite il se rendit à Chéronée, pour prendre les troupes qu’il y avait laissées, et en même temps pour reconnaître un lieu nommé Thurium, que les ennemis avaient précédemment occupé. C’est la cime d’une montagne très-roide, et qui se termine en pointe comme une pomme de pin ; nous lui donnons le nom d’Orthopagus. Au pied de la montagne coule un ruisseau appelé Morius, sur le bord duquel est le temple d’Apollon Thurien, surnom que ce dieu a pris de Thuro, mère de Chéron, le fondateur de Chéronée. — (Les Vies des Hommes illustres par Plutarque, traduction de l’abbé Dominique Ricard, t. I, “Vie de Sylla”, ch. 17, XXIV, Firmin Didot, Paris, 1868.)
Aussi, sur les trophées qu’il dressa pour cette victoire, il fit graver : "A Mars, à la Victoire et à Vénus", pour montrer que ses succès n’étaient pas moins l’ouvrage de la Fortune que de son courage et de sa capacité. Le premier qu’il érigea, pour le combat qu’il avait gagné dans la plaine, était placé à l’endroit même d’où Archélaüs avait commencé de fuir, jusqu’au ruisseau de Molus. Il éleva le second sur le sommet du Thurium, où les Barbares avaient été surpris par derrière; et l’inscription, qui était en lettres grecques, en attribuait le succès à la valeur d’Homoloïchus et d’Anaxidamus. — (Les Vies des Hommes illustres par Plutarque, traduction de l’abbé Dominique Ricard, t. I, “Vie de Sylla”, ch. 19, XXVII, Firmin Didot, Paris, 1868.)