Urumqi \u.ʁum.tʃi\
Des corps désarticulés et ensanglantés au milieu d’étals de pommes de terre renversés et de cartons de raisin éventrés : l’attentat perpétré le 22 mai à Urumqi, le plus meurtrier que la Chine ait connu puisqu'il a fait à ce stade 31 morts, a fait prendre à la capitale de la région autonome ouïgoure du Xinjiang des allures de ville irakienne.— (Brice Pedroletti, « L’attentat d’Urumqi, révélateur de l’impasse politique au Xinjiang », Le Monde.fr, 23 mai 2014)
Il compte sur son parcours plusieurs villes très importantes : Xuzhou (Jiangsu), Kaifeng, Zhengzhou et Luoyang (Henan), Xi’an et Baoji (Shaanxi), Lanzhou (Gansu) et Urumqi (Xinjiang).— (François Gipouloux, « La Chine entre l’ouverture et l’éclatement : Fractures médidiennes et dynamiques régionales », Hérodote, numéro 65-66, avril 1992, page 350)
Urumqi, capitale de la région autonome ouïgoure du Sin Kian (l’ancien Turkestan chinois) est un peu à l’écart de la Route de la Soie.— (Mademoiselle Vital, « En Chine sur la route de la soie », Bulletin de la Société de géographie de Toulouse, numéro 267, 1986, page 71)