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Action d’embrasser en mettant les bras autour du cou.
Donner l’accolade à un officier après l’avoir fait reconnaître.
Une accolade fraternelle.
Comme pour beaucoup de maladies, notamment les virus saisonniers, la Covid-19 peut se transmettre lors d’un contact direct avec une personne infectée, à savoir : une poignée de main, une bise ou encore une accolade.— (Marie-Émilie Hugoni, « Covid-19 : comment se transmet le virus Sars-Cov-2 ? », marieclaire.fr, 28 janvier 2021 → lire en ligne)
Nous nous sommes jetés dans les bras l’un de l’autre et nous nous tenons enlacés. Nous sommes enlacés. Je n’ose pas lâcher le premier, de peur de paraître trop peu ému, et j’attends qu’il commence. Nous sommes comme deux lutteurs qui se tâtent — lutte de sensibilité dans laquelle Matoussaint l’emporte sur Vingtras. Matoussaint connaît mieux que moi les traditions et sait combien de temps doivent durer les accolades ; quand il faut se relever, quand il faut se reprendre. Il y a longtemps que je crois avoir été assez ému, et Matoussaint me tient encore très serré. À la fin, il me rend ma liberté : nous nous repeignons, et il me demande en deux mots mon histoire.— (Jules Vallès, Le Bachelier, G. Charpentier, 1889)
Il paraît, bien que nous ne l'ayons jamais vu faire, que l'accolade est remplacée , comme marque de respect, par un reniflement sur la main de la personne que l'on veut honorer.— (Émile Bard, Les Chinois chez eux, Paris : A. Colin et Cie, 1899)
Aussitôt Arlette a senti que Telcide est son ennemie. Pas un mot de bienvenue ! pas une phrase gentille ! Rien qu’un baiser, plus froid que la plus banale des accolades.— (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 22)
Crosby lui donna l’accolade exactement comme le font des généraux qui remettent une décoration à un officier.— (Georges Simenon, Le Blanc à lunettes, chapitre VIII, Gallimard, 1937)
De G8 en G20, il a multiplié accolades, embrassades, bourrades.— (Frédéric Pagès, Tous amis avec Manu, Le Canard Enchaîné, 19 juillet 2017, page 1)
Il les trouve tranquillement assis avec les brigands, mangeant un jambon de la Manche cuit au sucre, et donnant de fréquentes accolades à une outre de Val-de-Peñas que l’on avait volée exprès pour eux : attention délicate !— (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
(Vieilli) Cérémonies observées dans la réception d’un chevalier, et qui consistait ordinairement à donner trois coups du plat de l’épée sur l’épaule ou sur le cou de celui qu’on armait chevalier, après quoi on l’embrassait.
Donner, recevoir l’accolade.
(Typographie) Symbole typographique { ou }, qui servent à rassembler plusieurs objets, soit pour en former un tout, soit pour montrer ce qu’ils ont de commun ou d’analogue entre eux.
L’accolade s’emploie souvent dans les comptes, dans la formation des tableaux, etc., et se place, suivant le besoin, horizontalement ou verticalement.
Réunir plusieurs articles, plusieurs colonnes par une accolade.
On joint par une accolade les portées de toutes les différentes parties d’une pièce de musique.
Une accolade ouvrante.
Il y a dans ma chambre, pendu au mur gelé, un « Règlement » où toutes les accolades ont la forme de ta lèvre supérieure : c’est le seul objet d’art qui pare la nudité de la pièce…— (Colette, La Retraite sentimentale, 1907)
↑Marc Brysbaert, Emmanuel Keuleers, Paweł Mandera et Michael Stevens, Woordenkennis van Nederlanders en Vlamingen anno 2013: Resultaten van het Groot Nationaal Onderzoek Taal, Université de Gand, 15 décembre 2013, 1266 p. →