agrapher

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Étymologie

→ voir agrafer

Verbe

agrapher \a.ɡʁa.fe\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. (Archaïsme) Variante orthographique de agrafer.
    • Le train de oyſeau, c’eſt à dire le derriere, ou lon vol, auſſi train eſt le chemin de la beſte. Item ſa croupe. En volant le Liéure, il faut que ce ſoit auec les entraues, c’eſt à dire, afin qu’ils ne ſentr’ouurent trop.
      Onction feable, c’est à dire, de graiſſe qu’il tprend du bec en ſa croupe, pour s’en oindre . eſt bon ſigne.
      Gripper la chair, c’eſt à dire, agrapher, graphigner.
      — (René François Essay des merveilles de nature, et des plus nobles artifices., Nicolas Gay, 1643, page 44 → lire en ligne)
    • Les premiéres Colonies qui vinrent habiter le Se tuchen, n’avoient pour toute littérature que quelques abaques aritmétriques, faits avec de petites cordes nouées, à l’imitation des chapelets à globules enfilez, avec quoi ils calculoient & faiſoient leur compte dans le commerce. Ils les portoient ſur eux, & elles ſervoient quelquesfois à agrapher leurs habits. — (Jean-Baptiste Du Halde, Description de la chimie et de la tartarie chinoise, 1736, page 351 → lire en ligne)
    • Outre ce que deſſus, M.Paſquier ediouſte, que les Ieſuites nous apaſtelãt de belles promeſſes ſont destinez pour agrapher tous nos biẽs & ſe gorger de nos deſpouilles:que ce sõt ſophiſtes, qui ſont entrez cõme timides renards au milieu de nous, pour y regner puis apres comme lyons , ſelon le iugement de tous les politics, il n’en faut pas moins attendre des Ieſuites, ſi dés le commencement on n’en exſtirpe la race & la racine. — (Jean de Serres, Recueil des choſes memorables auenues en France, 1595, page 142 → lire en ligne)