agynique

Français

(début XIX^e siècle) Du mot grec ancien γυνή, guné (« femme ») avec le préfixe a- et le suffixe -ique.

agynique \a.ʒi.nik\ masculin et féminin identiques

(Botanique) Qualifie des étamines qui n’ont pas d’adhérence avec l’ovaire.
- Cette insertion présente d’abord deux modifications importante, déterminées par l’adhésion des étamines avec l’ovaire ou leur distinction : ainsi l’insertion calicale sera comme l’acalicale, divisée en agynique et en gynique. L’ovaire est indispensablement supère dans la première qui correspond à la périgynique de Richard, comprenant ainsi toutes les insertions périgyne supèrovariées, sauf l’exception que nous allons noter. Nous avons déjà faite remarquer qu’on ne rencontre pas d'insertion médiate qui soit calicale agynique d’une manière bien avérée. — (Société des sciences, de l’agriculture et des arts de Lille, Recueil des travaux de la Société des sciences, de l'agriculture et des arts de Lille, page 282, 1826)
(Rare) Qui ne comporte pas de femme.
- 100 000 000 du féminicide de "femmes manquantes", dit de gynocide en un siècle d’élimination des filles parce qu’elles sont de sexe féminin (embryon, bébés, etc.) ne valent pas une loi ? Pourquoi cet eugynisme agynique n’est-il pas strictement interdit à la face du monde ? — (christine GMD, Génocides au XXème siècle sur susaufeminicides.blogspot.fr, 14 janvier 2012)