amoraliser \a.mɔ.ʁa.li.ze\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
Non seulement, comme ce fut le cas pour François Mitterrand, il lui est loisible de violer la Constitution, de confondre son intérêt et celui des siens avec ceux de l’Etat, de s’entourer d’aigrefins afin d’« amoraliser » la vie politique, et aussi de pratiquer et de laisser pratiquer autour de lui toutes sortes de magouilles (mensonges, écoutes sauvages, délits d’initiés, gaspillage de ressources du pays, enrichissement personnel des membres de sa « cour »), destruction de l’urbanisme de la capitale, bévues internationales, mais encore, par le contrôle qu’il exerce sur les médias de la nation, il peut transformer ces méfaits en actes de haute politique afin d’obtenir un second mandat présidentiel.— (Franck de La Rivière, L’Europe de Gibraltar à Vladivostok, 2001)
Dans ces deux causes célèbres, François Mitterrand a choisi délibérément d’abîmer la France, d’amoraliser profondément la vie publique.— (Guy Sorman, La nouvelle solution libérale, 1998)